
Elon Musk incite à tuer le «Big Beautiful Bill» de Donald Trump en s’inspirant de Quentin Tarantino.
Son départ

Quelques jours seulement après avoir quitté ses fonctions dans des circonstances nébuleuses, arborant un œil au beurre noir que plusieurs attribuent à une altercation ayant précipité son départ de la Maison-Blanche, Elon Musk s’est insurgé contre l’administration Trump.
«projet de loi scandaleux, bourré de dépenses superflues»

Dans un revirement inattendu, il a lancé une offensive contre le «Big Beautiful Bill» de Trump, affirmant qu’il ne pouvait plus rester silencieux face à ce qu’il qualifie de «projet de loi du Congrès, massif, scandaleux, bourré de dépenses superflues» et d’«abomination dégoûtante».
Tarantino

Pour mobiliser l’opinion publique, Musk exhorte désormais les Américains à «tuer le Bill», en partageant l’affiche du film Kill Bill de Quentin Tarantino comme symbole de sa croisade. Dans une autre publication, le milliardaire dit aux Américains: «Appelez votre sénateur, appelez votre député, mettre l’Amérique en faillite, c’est inacceptable! ARRÊTEZ le projet de loi».
Sa plateforme

Selon le Wall Street Journal, Donald Trump commençait déjà à perdre patience face à Elon Musk, qui utilise sa plateforme et ses 200 millions d’abonnés pour l’attaquer frontalement, malgré leur alliance récente.
Marjorie Taylor Greene

Le journal rapporte que Trump est frustré par l’influence croissante de Musk sur certains élus républicains comme Marjorie Taylor Greene (Géorgie), Scott Perry (Pennsylvanie) et Mike Flood (Nebraska), qui regrettent désormais d’avoir soutenu le projet et s’y opposent publiquement.
Attaques virulentes

Tandis que les représentants de Donald Trump ont adopté un ton mesuré en public face aux attaques virulentes d’Elon Musk contre le «Big Beautiful Bill», affirmant que le président connaissait déjà les positions du milliardaire, la sortie de Musk continue de provoquer des tensions internes au sein de l’administration.
Son intention

En annonçant son intention de cibler tous les élus ayant soutenu le projet de loi lors des élections de mi-mandat de 2026, affirmant: « En novembre de l’année prochaine, on renverra tous les politiciens qui ont trahi le peuple américain». Elon Musk met clairement à l’épreuve l’unité républicaine autour du texte. Reste à voir si son appel finira par ébranler certains élus du parti ou s’il restera sans véritable effet politique. Depuis, Musk n’a pas chômé, accusant Trump d’être dans les documents de Jeffrey Epstein et proposant l’idée d’un 3e parti politique d’importance aux États-Unis.