Un ancien employé de la NSA a été condamné pour avoir tenté de transmettre des informations classifiées à une personne qu’il pensait être un espion russe.
22 ans de prison
Jareh Dalke, un ancien employé de la NSA, a été condamné à près de 22 ans de prison pour avoir tenté de transmettre des informations classifiées à une personne qu’il pensait être un espion russe qui s’est révélée être en fait un agent infiltré du FBI.
Des systèmes d'information
L’homme âgé de 32 ans et originaire du Colorado a travaillé brièvement comme concepteur de la sécurité des systèmes d’information à la NSA.
Des informations sensibles
Les procureurs affirment que pendant cette courte période, il aurait tenté d’accéder à des informations sensibles en lien avec la sécurité nationale dans le but de les transmettre à des puissances étrangères.
De gros problèmes financiers
Quant aux motivations de Dalke, il aurait révélé à l’agent infiltré qu’il avait de gros problèmes financiers et aurait eu des propos délirants au sujet de la politique étrangère des États-Unis. Les documents judiciaires révèlent que M. Dalke était très endetté, avec notamment près de 84 000$ de dettes de cartes de crédit et de prêts étudiants.
Une échappatoire
Il voyait, dans sa collaboration avec la Russie, une échappatoire qui lui aurait enfin permis non seulement de résoudre sa propre crise financière, mais aussi d’équilibrer la balance de la justice dans le monde, selon lui.
Documents classifiés
L’accusé a été arrêté après avoir envoyé quatre documents classifiés ainsi qu’une lettre mentionnant la volonté de poursuivre cette collaboration, depuis une station de Denver à l’aide d’un ordinateur portable, à celui qu’il croyait être un agent-espion russe.
FBI
Les documents sont plutôt tombés entre les mains du FBI.
De la trahison
Au moment de prononcer la peine, le juge chargé du dossier a qualifié les actes de Dalke de flagrants et d’effrontés, les comparant à de la trahison.
Une longue peine
Le juge a opté pour une longue peine d’emprisonnement afin de souligner la gravité du crime et le risque que Dalke aurait pu représenter pour la sécurité nationale, et cela, malgré les arguments de la défense, qui basait son argumentaire sur les problèmes mentaux de l’accusé.