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Les personnes âgées ne reçoivent pas l’aide nécessaire pour traiter leur anxiété

Depuis la pandémie, on note une augmentation considérable des troubles anxieux, et les personnes âgées de 65 ans et plus, qui sont également propices à souffrir de cette maladie, n’obtiennent souvent pas l’aide nécessaire.

L’année dernière, un groupe d’experts indépendant et influent a construit un document pour le dépistage de l’anxiété et celui-ci a omis un groupe important, soit les personnes âgées de 65 ans et plus.

En d’autres termes, le questionnaire pour dépister l’anxiété peut ne pas être fiable pour les personnes âgées puisque le dépistage sert à évaluer les personnes qui ne présentent aucun symptôme évident, rapporte CNN.

La Dr Carmen Andreescu a d’ailleurs qualifié le travail de ce groupe de travail de déconcertant:

«Il est bien établi que l’anxiété n’est pas rare chez les personnes âgées et qu’il existe des traitements efficaces!»

Notons que seulement un tiers des personnes âgées de 65 ans et plus souffrant d’un TAG (troubles anxieux généralisés) reçoit un traitement pour assoupir l’anxiété qui les ronge.

Un TAG non traité chez les personnes âgées peut être dommageable puisqu’il y a un lien entre l’anxiété et les accidents vasculaires cérébraux, l’insuffisance cardiaque, les maladies coronariennes, les maladies auto-immunes et les troubles neurodégénératifs comme la démence.

D’autres formes d’anxiété passent aussi dans le vide chez ces personnes comme les phobies, les TOC (troubles obsessionnels compulsifs), le trouble de panique, le trouble d’anxiété sociale et le syndrome de stress post-traumatique.

L’anxiété est courante chez ce groupe de personnes et en vieillissant, elle peut même augmenter en raison des problèmes comme la maladie, la perte de la famille et des amis, la retraite et le déclin cognitif.

Ces gens-là minimisent toutefois les symptômes mettant la faute sur «l’âge», alors que le problème demeure beaucoup plus profond.

À ce sujet, les questionnaires destinés pour identifier l’anxiété ne posent justement pas certaines questions qui peuvent avoir un lien avec le vieillissement.

Par contre, c’est fort plausible qu’une personne âgée de 65 ans ou plus souffre réellement d’anxiété et non d’une «conséquence» reliée au facteur âge. À partir de là, le documentaire doit contenir un supplément de questions pour ce groupe d’individus, car être dévoré par l’anxiété, c’est très corrosif.

Il suffit de poser certaines questions simples qui pourraient mener à un diagnostic: Avez-vous des inquiétudes récurrentes qui sont difficiles à contrôler? Avez-vous du mal à dormir? Vous sentez-vous plus irritable, stressé ou nerveux? Avez-vous des problèmes de concentration ou de réflexion? Évitez-vous de faire des choses que vous aimez normalement faire parce que vous êtes accaparé par vos inquiétudes?

Bref, pour ces personnes, plusieurs traitements sont efficaces comme des exercices de respiration profonde, des massages ou de la musicothérapie, du yoga, de la relaxation musculaire progressive et les antidépresseurs, toujours selon cette même source.

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