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L’arrestation d’un journaliste de Rebel News qui a tenté d’interroger Chrystia Freeland dans la rue déclenche un débat

David Menzies, un journaliste de Rebel News qui a tenté d’interviewer la vice-première ministre et ministre des Finances Chrystia Freeland lors d’un incident, a suscité la controverse lorsqu’il a été arrêté parce qu’il était soupçonné d’avoir agressé un policier, puis relâché sans inculpation contre lui.

La vidéo de l’incident, devenue virale, a attiré l’attention.

Au cours de cet incident, Menzies, qui tenait un microphone et interrogeait Freeland alors qu’elle marchait sur le trottoir, a été approchée par un policier et arrêté pour agression.

La situation a rapidement dégénéré lorsqu’un agent de la GRC, dans le cadre de son devoir de protéger la vice-première ministre du Canada, est vu en train d’attraper et de coincer Menzies contre un mur de briques.

Menzies a protesté de son innocence et affirmé qu’il n’avait touché personne et qu’il n’était là que pour faire son travail de journaliste. La police régionale de York a annoncé plus tard qu’en dépit de la vidéo controversée, il n’y avait pas de menace crédible et que Menzies avait été libéré sans conditions.

Getty Images

La vidéo de l’arrestation a circulé sur les réseaux sociaux et dans les sources d’information et a déclenché un débat sur la liberté de la presse au Canada dans le monde de l’opposition politique fédérale et dans les médias.

Cette situation permet aussi de se demander si la sécurité qui entoure les hommes et femmes de la sphère politique est suffisante.

Cela survient alors que la vice-première ministre Freeland est depuis plusieurs années la cible de menaces et d’affrontements hostiles et met en évidence l’équilibre délicat entre la sécurité des personnalités publiques et le droit à la liberté de la presse.

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