Mercredi dernier, des dizaines d’employés du département Autopilot de Tesla, situé dans son usine de Buffalo, ont été licenciés une journée à la suite d’une campagne lancée afin de former un syndicat.
Rappelons qu’au début de la semaine, des employés de Tesla ont hurlé leur désir de se syndiquer auprès de Workers United Upstate New York. L’objectif, évidemment, est de se faire entendre sur leur lieu de travail.
Complaint alleges Tesla fired dozens of employees in retaliation to union campaign in New York https://t.co/UZR8h8dQr8
— The Globe and Mail (@globeandmail) February 16, 2023
À la suite de cette vague de «coupures», le syndicat Workers United Upstate New York a aussitôt accusé Tesla d’agir ainsi en raison du mouvement des employés de leur activité syndicale.
Dans son communiqué, le syndicat a précisé que pas moins de 30 employés avaient perdu leur boulot, accompagné d’un courriel «contenant une politique actualisée», interdisant l’enregistrement de réunions sur le lieu de travail sans l’autorisation des participants.
«Cette politique viole le droit du travail fédéral et bafoue également la loi new-yorkaise sur le consentement d’une partie à l’enregistrement des conversations.»
Elon Musk, le grand patron de Tesla, a toujours indiqué vivement son opposition aux syndicats, indiquant même dans un tweet en 2018 que les employés allaient perdre leurs options d’achat d’actions si un syndicat était formé.
Musk est donc passé des paroles aux actes!