
Donald Trump, qui se présente à ses partisans comme un «président de la paix», a menacé il y a quelques semaines de faire rompre le cessez-le-feu à Gaza si tous les otages n’étaient pas libérés, promettant qu’un véritable enfer se déchaînerait en représailles.
Un cessez-le-feu crucial

Les frappes israéliennes récentes sur Gaza ont brisé un cessez-le-feu crucial, causant la mort de plusieurs centaines de personnes selon les autorités locales et des ONG. Cette offensive marque un tournant tragique dans un processus de paix déjà fragile, remettant en cause les efforts de médiation engagés dans la région.
Aucune opposition

Avant cette offensive, Israël a consulté l’administration Trump, comme l’a confirmé la Maison-Blanche. Aucune opposition de la part du président américain n’a été exprimée, ce qui laisse certainement entendre une forme d’approbation tacite de l’opération.
Un «président de la paix»

Donald Trump, qui se présente à ses partisans comme un «président de la paix», a menacé il y a quelques semaines de faire rompre le cessez-le-feu à Gaza si tous les otages n’étaient pas libérés. Il a déclaré: «Si tous les otages ne sont pas ramenés d’ici samedi midi […] qu’un véritable enfer se déchaîne».
D’importantes frappes aériennes

Ses positions se sont récemment illustrées au Yémen, où, en février, Trump a ordonné d’importantes frappes aériennes contre des chefs de l’État islamique soutenus par l’Iran, démontrant une nouvelle fois son recours régulier à la force militaire.
Une onde de choc

Parallèlement, Trump a ravivé les tensions avec le Canada en affirmant vouloir annexer le pays pour en faire le 51e État américain. Cette déclaration agressive envers un allié a provoqué une onde de choc parmi plusieurs partenaires des États-Unis et déclenché une crise diplomatique, le Canada dénonçant une atteinte grave à sa souveraineté.
«Qu'ils le veuillent ou non»

Trump a également relancé son ambition d’acquérir le Groenland, territoire autonome du Danemark. Il a affirmé que les États-Unis l’obtiendraient «qu’ils le veuillent ou non», provoquant l’indignation de Copenhague et des manifestations anti-Trump au Groenland
Des «options»

Dans ses ambitions expansionnistes, Trump aurait récemment demandé à l’armée américaine de lui soumettre des «options» pour renforcer le contrôle des États-Unis sur le canal de Panama. Il a menacé publiquement d’intervenir militairement, affirmant que les États-Unis n’auraient jamais dû céder le canal, qualifiant cette zone de cruciale pour leur sécurité économique, ravivant ainsi d’anciennes tensions impériales.
Déplacer la population

L’inaction de Trump face aux frappes sur Gaza et ses menaces contre le cessez-le-feu suscitent de fortes préoccupations. Son projet de créer une «Trump Gaza» en déplaçant la population a été rejeté par l’Égypte, la Jordanie, le Soudan et la Somalie, qui soutiennent un plan de reconstruction de 53 milliards visant à préserver la stabilité régionale et la souveraineté palestinienne.
Une réflexion urgente

Alors que Gaza s’enfonce dans la tragédie, les agissements de Trump, entre silence complice, menaces ouvertes et visions expansionnistes affichées, appellent à une réflexion urgente.
Sa tournure autoritaire

Depuis le début de son second mandat, il dirige les États-Unis d’une manière qui inquiète fortement par sa tournure autoritaire, laissant craindre le pire pour les libertés américaines.
Les actes

Peut-on encore croire en la volonté de paix d’un dirigeant dont les actes attisent les conflits, banalisent la guerre, sapent l’ordre international et glorifient les régimes autoritaires?