Instagram a annoncé la sortie de sa nouvelle application de montage vidéo, Edits, alors que TikTok, son réseau social rival, vit des jours incertains.
Tiktok et Capcut bannies temporairement
TikTok, CapCut et d’autres plateformes appartenant à ByteDance sont en effet la cible de sérieuses menaces en territoire américain.
Le soutien de Trump à TikTok
TikTok a toutefois rétabli son service aux États-Unis, citant le soutien du nouveau président Trump.
Capcut
Cela dit, l’application CapCut restait toujours inutilisable pour les Américains pour une plus longue période de temps.
La déclaration du patron d’Instagram
«Il se passe beaucoup de choses en ce moment, mais quoi qu’il arrive, c’est notre travail de fournir les meilleurs outils possibles aux créateurs», a déclaré le patron d’Instagram, Adam Mosseri, sur Threads.
Les ressemblances d’Edits à Capcuts
Edits ressemble beaucoup à Capcut, logiciel de montage vidéo de ByteDance.
Les fonctionnalités d’Edits
Parmi ses fonctionnalités, l’application permettra aux utilisateurs de monter et partager des vidéos d’une durée maximale de 10 minutes et d’une résolution de 1080p sur Instagram. Elle offrira également des légendes génératives et des effets «superposition», tels que du texte, des effets sonores et vocaux, des filtres et des autocollants.
Edits disponible en pré-commande
Pour l’instant, Edits est seulement disponible en pré-commande sur l’AppStore d’Apple. Elle le sera aussi bientôt sur Android, a assuré Adam Mosseri.
Une collaboration avec des créateurs vidéo
«En attendant, nous allons travailler avec un groupe de créateurs vidéo pour recueillir leurs retours et améliorer l’expérience», a précisé le patron d’Instagram.
La loi de Joe Biden
Au printemps dernier, le président Joe Biden a promulgué une loi exigeant que ByteDance, la société mère chinoise de TikTok et CapCut, cède ses plateformes.
Une menace potentielle à la sécurité nationale
Depuis plusieurs années, le gouvernement américain considère ByteDance comme une menace potentielle pour la sécurité nationale, en raison de ses supposés partages de données d’utilisateurs américains avec le gouvernement chinois.