
Donald Trump, de son côté, déclare sur Truth Social que ceux qui paniquent sont «faibles et stupides».
La crainte d'une récession

La chute brutale des marchés boursiers se poursuit depuis que Trump a annoncé des tarifs sur tous les pays, suscitant la crainte d’une récession mondiale, tandis que les critiques commencent à fuser de toutes parts.
Leurs préoccupations

Les dirigeants d’entreprises, y compris de nombreux alliés de Trump, sont extrêmement inquiets et semblent perdre confiance face à la confusion générée par ses mesures drastiques et plusieurs d’entres eux commencent à exprimer leurs préoccupations publiquement alors que Wall Street entre en territoire de marché baissier.
Le milliardaire Bill Ackman

Le milliardaire Bill Ackman, un allié de Trump, le presse d’instaurer une pause de 90 jours sur les tarifs, affirmant que le monde se dirige vers un «hiver économique nucléaire» et que des négociations doivent être engagées avec les pays.
Une attaque vers Howard Lutnick

Par ailleurs, il exprime sa colère sur X contre la nomination de Howard Lutnick, choisi par Trump pour le poste de secrétaire au Commerce. Ackman dénonce un conflit d’intérêt flagrant et estime qu’il est imprudent de nommer un secrétaire au Commerce dont la société est massivement investie dans des obligations à long terme.
Elon Musk attaque Peter Navarro et Trump concernant les tarifs

Navarro, le conseiller principal de Trump pour le commerce et la fabrication, est désormais pris pour cible par le milliardaire Elon Musk. Musk, qui a investi des millions pour faire élire Trump et a perdu des milliards en valeur boursière depuis le «jour de la libération» de Trump. Il le blâme pour ses conseils et l’accuse d’avoir un «problème d’ego et d’intelligence».
Musk contre les tarifs et en faveur d’une zone de libre-échange

De son côté, Musk exprime le désir de voir une «situation à zéro tarif» et une «zone de libre-échange» entre l’Europe et les États-Unis.
Le PDG de JPMorgan Chase inquiet des risques à long terme

Dans sa lettre annuelle aux actionnaires, le PDG de JPMorgan Chase, Jamie Dimon, a exprimé une opinion assez nette sur les tarifs de Trump, affirmant que ces derniers risquent d’affecter les alliances économiques à long terme des États-Unis.
Le risque d'une récession

Il a ensuite affirmé que les tarifs imposés par Trump entraîneraient probablement une inflation accrue, rapprochant ainsi le risque d’une récession élevée.
Larry Fink, le CEO de BlackRock

Lors d’un événement pour l’Economic Club of New York, le PDG de BlackRock, Larry Fink, a déclaré que la plupart des PDG avec lesquels il a échangé ces derniers jours pensent que nous sommes probablement déjà en récession.
Inquiet d’une inflation élevée

Fink a également exprimé ses inquiétudes concernant le risque d’une inflation élevée, qui pourrait entraîner une hausse des taux d’intérêt bien au-delà de leur niveau actuel.
La confusion et les fausses informations sur X

Peu de temps apres l’ouverture des marchés le 7 avril, Walter Bloomberg, un utilisateur anonyme sur X, a relayé un message selon lequel le directeur du Conseil économique national, Kevin Hassett, aurait déclaré que Trump envisageait une «pause de 90 jours sur les tarifs» pour tous les pays, ce qui a entraîné une forte hausse du marché.
«Fake news»

Cependant, après correction, le marché a de nouveau chuté suite à la déclaration par la Maison-Blanche que la rumeur était une «fake news».
Donald Trump sur Truth Social

Donald Trump, de son côté, déclare sur Truth Social que ceux qui paniquent sont «faibles et stupides». Plusieurs autres publications sur la plateforme ont été effectuées, avec des citations telles que: «Le président Trump ne va pas se laisser intimider» et «le président Trump libère la prospérité économique».
Trump menace la Chine avec des tarifs supplémentaires

Finalement, à la suite de l’annonce de la Chine, ce week-end, d’imposer à son tour des tarifs de représailles de 34% sur les tarifs annoncés par Trump lors du «jour de la libération» de vendredi dernier, Trump menace la Chine d’imposer des tarifs supplémentaires de 50%, à partir du 9 avril, si la Chine ne retire pas son augmentation de 34%.