Meghan Markle a eu gain de cause en seconde instance dans sa poursuite contre un tabloïd britannique qui avait enfreint sa vie privée.
En octobre 2019, la duchesse de Sussex et son mari le prince Harry avaient intenté une action contre le journal Mail on Sunday pour avoir publié une lettre privée que Meghan a envoyée à son père.
La Cour d’appel a donné raison une seconde fois au couple royal et condamne le tabloïd.
«Cet appel sera rejeté. La Cour d’appel maintient la décision du juge selon laquelle la duchesse pouvait raisonnablement s’attendre au respect de sa vie privée. Le contenu de cette lettre était personnel, privé et ne présentait pas un intérêt légitime pour l’intérêt public», a tranché jeudi 2 décembre le juge Geoffrey Vos.
À la suite des agissements de certains journaux anglais, très agressifs dans leur couverture, le prince Harry et son épouse Meghan Markle avaient déjà annoncé qu’ils rompaient les liens avec une certaine presse en Angleterre.
La décision en seconde instance a réjoui la duchesse.
«Ce qui importe le plus, c’est que nous sommes maintenant collectivement assez courageux pour remodeler une industrie des tabloïds qui pousse les gens à être cruels et tire profit des mensonges et de la douleur qu’ils créent», a commenté la femme de 40 ans.
Le prince Harry, 37 ans, n’a jamais caché qu’il avait en aversion la presse britannique depuis la mort de sa mère la princesse Diana, elle-même une des victimes de cette presse à sensation.
Malgré un déménagement aux États-Unis au début 2020, le duc et la duchesse de Sussex doivent encore et toujours faire face à l’appétit des tabloïds. Après avoir emménagé dans une maison sécurisée en Californie, le couple avait dû demander à la police d’intervenir afin qu’elle contrôle les vols de drones-espions au-dessus de leur résidence.
Le Mail on Sunday a été condamné à faire état en une de sa défaite judiciaire, et à verser 600 000 $ (US) à Meghan Markle pour ses frais judiciaires.