Dès le 1er mai, la ville de Shenzhen en Chine interdira à ses citoyens de manger des chiens et des chats, entre autres.
Dans la foulée du coronavirus, la ville de 12,5 millions d’habitants devient la première en Chine à adopter une telle réglementation.
Depuis des années, des activistes demandent au gouvernement chinois de prohiber la consommation de certains animaux.
La nouvelle loi a été adoptée hier et sera en vigueur dans un mois. En plus des chiens et chats, elle interdit de consommer des serpents, grenouilles ou tortues. Selon les estimations, il se mangerait chaque année 10 millions de chiens et 4 millions de chats.
Cette nouvelle réglementation a été promulguée par le Comité permanent du sixième Congrès du peuple de Shenzhen, «afin de prévenir efficacement les risques majeurs de santé publique».
La source de l’actuelle pandémie mondiale de COVID-19 n’est pas encore connue. Des scientifiques spéculent sur une possible contamination animale provenant de chauves-souris, serpents, pangolins ou autres.
Selon les autorités chinoises, les toutes premières personnes à souffrir d’une pneumonie causée par le coronavirus avaient fréquenté un marché de Wuhan, l’épicentre de la pandémie mondiale, où l’on vendait des animaux sauvages.
En 2002-2003, le SRAS avait été contracté par l’homme des chauves-souris. 775 personnes avaient perdu la vie dans le monde.
La COVID-19 a infecté à ce jour plus de 81 500 personnes en Chine.
3 318 malades sont décédés. À l’échelle mondiale, la maladie a touché plus de 961 000 personnes et causée plus de 49 000 décès.