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Une souche de grippe aviaire détectée chez des bovins

Perlina Rossi-Brown
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Une souche de grippe aviaire détectée chez des bovins
Crédit: Getty Images

Le département américain de l’Agriculture (USDA) a annoncé mercredi qu’une variante de la grippe aviaire a été détectée pour la première fois chez des bovins dans le Nevada, aux États-Unis. 

Les experts craignent que cette variante du virus H5N1, nommée D1.1, n’aggrave l’épidémie actuelle d’influenza aviaire dans le pays et n’augmente le risque pandémique pour les humains.

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Il s’agit de la deuxième série d’infection chez les bovins. En effet, l’USDA a confirmé que D1.1 est différente de la variante B3.13, qui se propage depuis l’année dernière dans les troupeaux de vaches laitières. Plus de 950 cas de contamination ont été recensés dans les 16 états. Plusieurs personnes travaillant dans des élevages ont infecté par B3.13, mais ces derniers présentaient des symptômes bénins.

La souche D1.1, elle, est associée à des cas graves chez l’homme. En effet, parmi les 67 Américains infectés par la grippe aviaire, le seul décès a été causé par cette souche. Cette personne, un habitant de Louisiane âgé de plus de 65 ans, s’était occupée d’oiseaux malades et est décédée début janvier.

Un autre cas critique a été signalé en novembre chez une jeune Canadienne de 13 ans, également infectée par la souche D1.1. Son principal facteur de risque était l’obésité, et elle a été hospitalisée pendant plusieurs semaines avant de se rétablir.

Avant l’année dernière, les scientifiques ignoraient que les vaches pouvaient être affectées par ce type de virus. « Je pensais que la contamination des vaches par la grippe aviaire était un événement relativement rare », a déclaré Richard Webby, expert en grippe à l’hôpital de recherche pour enfants St Jude.

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Depuis la découverte du H5N1 en janvier 2022, la grippe a touché plus de 153 millions d’oiseaux commerciaux, de basse-cour et sauvages. Elle a aussi touché des dizaines espèces de mammifères, telles que des chats, des ratons laveurs, des ours et des otaries.

L’augmentation du nombre de mammifères infectés inquiète les experts, qui craignent qu’une forte circulation ne facilite une mutation du virus qui lui permettrait de passer d’un humain à un autre. 

Les autorités fédérales n’ont pas tenu de conférence de presse sur la grippe aviaire depuis l’entrée en fonction du président Trump.

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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