Les autorités chinoises ont confirmé une nouvelle souche de mpox après la découverte d’une éclosion déclenchée par un voyageur étranger ayant des antécédents de voyage et de résidence en République démocratique du Congo.
Le voyageur, ayant récemment séjourné en République démocratique du Congo, une région déclarée l’été dernier en état d’urgence sanitaire mondiale pour la deuxième fois en deux ans par l’OMS en raison d’une épidémie qui s’est étendue à plusieurs pays voisins, serait à l’origine de quatre autres cas parmi des personnes ayant été en contact étroit avec lui.
Les autorités chinoises déclarent que, bien que la souche endémique de la République démocratique du Congo, connue sous le nom de clade I, soit présente, un nouveau variant de cette souche, le clade Ib, a été détecté sur leur territoire et semble se propager plus facilement.
Heureusement, les personnes infectées par cette nouvelle souche mutante de mpox, le clade Ib, en Chine n’ont présenté que des symptômes légers.
L’OMS et les autorités mondiales restent en alerte face à la hausse des cas de mpox au cours des dernières années et à sa propagation récente dans de nombreux pays.
Initialement présent en Zambie, en Ouganda, au Rwanda, au Kenya, en République démocratique du Congo et au Burundi, le virus a récemment été détecté au Canada, en Inde, en Thaïlande, en Suède, en Grande-Bretagne, en Allemagne, et un premier cas de Clade I a été signalé aux États-Unis en novembre dernier.