La plus grande maison de disque au monde Universal Music Group (UMG) et le leader du streaming musical Spotify ont signé un accord à long terme.
La rémunération pour les titres enregistrés
Il impactera notamment la rémunération pour les titres enregistrés et les droits d’édition.
Des offres nouvelles et évolutives
Les deux géants de l’industrie de la musique ont promis que les artistes et les consommateurs pourront bénéficier d’offres nouvelles et évolutives, de nouveaux paliers d’abonnement payant, d’une offre groupée de contenus musicaux et non musicaux ainsi que d’un catalogue de contenus audios et visuels plus riche.
Les artistes établis d'UMG
UMG, qui représente des artistes établis comme Taylor Swift et U2, avait déjà renforcé son partenariat avec Spotify l’an dernier en y intégrant des avant-premières d’albums ainsi que des vidéos musicales.
Une offre de musique et de balados
Depuis quelques années, la plateforme Spotify, qui compte plus de 640 millions d’usagers, propose des livres audios et des balados en plus de son offre musicale.
Une réduction des revenus pour les artistes
Or, selon le site spécialisé Billboard, cette offre groupée permet de réduire le pourcentage de revenus reversés aux artistes, car le contenu total est plus étendu.
La plainte de MLC contre Spotify.
Pour cette raison, en mai dernier, le Mechanical Licensing Collective (MLC), une organisation chargée de défendre les droits des artistes sur les plateformes de diffusion en continu, a déposé une plainte contre Spotify auprès de la Federal Trade Commission des États-Unis.
Spotify prend en compte des droits plus larges.
«Spotify maintient son offre groupée, mais avec cet accord direct [avec UMG], elle a évolué pour prendre en compte des droits plus larges, y compris un traitement économique différent pour les contenus musicaux et non musicaux», a annoncé un porte-parole de Spotify sur le site Music Business Worldwide.
La déclaration du PDG d'UMG
Lucian Grainge, PDG d’UMG, a affirmé dans un communiqué que cet accord illustre la «vision» de son entreprise pour le «streaming 2.0». Il s’agit d’une approche visant à privilégier les abonnements haut de gamme et la vente de produits, plutôt que le nombre de streams.