Aaron Bushnell, originaire de San Antonio au Texas, s’est immolé par le feu dans un acte tragique, dimanche, pour protester contre ce qu’il appelle la complicité avec le génocide. Cet événement dramatique s’est passé devant l’ambassade israélienne de Washington.
A man set himself on fire on Sunday afternoon outside the Israeli Embassy in Washington, according to the Metropolitan Police Department. A U.S. Air Force spokeswoman, Ann Stefanek, confirmed on Sunday night that the man was an active-duty airman. https://t.co/Xs4p3CdYgG
— The New York Times (@nytimes) February 26, 2024
Des agents de la police et les services secrets sont intervenus vers 13 heures pour faire face à l’incident. Des témoins et des images vidéo de la scène affirment que l’on pouvait entendre Bushnell, vêtu d’un uniforme, crier «Free Palestine». Malgré l’intervention rapide des forces de l’ordre, le jeune aviateur est décédé plus tard à la suite de graves brûlures.
L’Associated Press a rapporté que des sources policières ont déclaré que Bushnell avait posé son téléphone sur le sol avant d’allumer son propre dispositif pour diffuser son message en direct sur Twitch, où il déclarait: «Je ne serai pas complice d’un génocide.»
Selon un porte-parole israélien, l’ambassade n’était pas au courant de l’existence de cet aviateur avant sa mort. Cela dit, ces protestations coïncident avec l’offensive israélienne contre Gaza, qui s’est considérablement intensifiée et qui a suscité une condamnation internationale et un débat sur les allégations de génocide.
Un incident similaire d’auto-immolation s’est produit à Atlanta un mois plus tôt, lorsqu’un manifestant s’est immolé par le feu devant le consulat d’Israël. Le manifestant ainsi qu’un agent de sécurité ont subi des brûlures lors de cette manifestation.
Alors que l’enquête sur le dernier acte d’Aaron Bushnell se poursuit, de nombreuses discussions ont lieu sur la nécessité d’un dialogue pour résoudre ce qui est désormais un conflit géopolitique de longue durée et très controversé.