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Un homme accusé de menaces de mort contre des juges et des responsables électoraux
Crédit: Getty Images

Teak Brockbank, un résident du Colorado de 45 ans, a été accusé d’avoir proféré des menaces de mort à l’encontre de responsables électoraux du Colorado et de l’Arizona, de juges et d’agents des forces de l’ordre.

Brockbank a accusé les fonctionnaires du Colorado et de l’Arizona de «trahison», a appelé à leur mort et a spécifiquement ciblé les juges qui ont statué contre Donald Trump lors des affaires électorales.

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Brockbank est accusé d’avoir publié des messages violents sur les médias sociaux en 2021 et en 2022 qui illustrent la rhétorique violente de Brockbank contre un juge.

Selon le FBI, l’individu, aurait exprimé par texto ou sur les réseaux sociaux incluant deux sites de médias sociaux de droite (Rumble et Gab), utilisant le pseudonyme Teakty4u, son intention de s’en prendre à un juge ayant statué contre Donald Trump, en déclarant qu’il voulait utiliser «son fusil» pour «l’envoyer au Créateur» et qu’il se sentirait «justifié» dans cette démarche.

Il aurait plus tard informé son beau-père qu’il avait ajouté quatre autres juges à sa liste, après que ceux-ci aient retiré le nom de Trump des bulletins de vote du Colorado pour l’élection 2024, une décision qui a ensuite été annulée par la Cour suprême.

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Alors que les préoccupations grandissent concernant la sécurité des travailleurs lors des prochaines élections, Brockbank aurait aussi incité d’autres personnes à établir «leurs propres lois» pour combattre ce qu’il qualifie de «fraude électorale au Colorado», en affirmant sur les réseaux sociaux que le peuple doit «prendre les choses en main».

Toujours selon les documents du FBI, Brockbank aurait également déclaré que selon lui, il serait «tout à fait justifié», de tirer sur des agents fédéraux s’ils arrivaient chez lui.

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Selon le FBI, l’homme qui a fait également de nombreuses références aux slogans associés au mouvement QAnon dans ses messages, est également accusé de possession illégale d’armes à feu.

Il risque une peine maximale de cinq ans d’emprisonnement.

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