Avec ce geste presque sans précédent de la part d’un président américain – désigner un chef d’État étranger en exercice comme membre d’une organisation terroriste – Trump fait monter la pression à son maximum d’une manière qui risque d’isoler encore plus le Venezuela.
Une organisation terroriste étrangère
L’administration Trump a désigné le Vénézuélien Nicolás Maduro et des personnalités clés de son gouvernement comme membres d’une organisation terroriste étrangère, aggravant encore les tensions entre les deux pays dans le contexte de la guerre déclarée par Trump contre les cartels de la drogue.
De nombreux observateurs
Alors que les autorités présentent cette mesure comme faisant partie d’une répression plus large du narcotrafic, de nombreux observateurs estiment qu’elle vise avant tout à accroître la pression pour pousser le gouvernement de Maduro à quitter le pouvoir.
La dernière escalade
La dernière escalade de l’administration Trump intervient à un moment où les tensions au Venezuela et autour du pays sont déjà à leur comble.
Dégradation de la situation en matière de sécurité
De nombreuses compagnies aériennes internationales ont annulé leurs vols vers le pays après que l’Administration fédérale de l’aviation a mis en garde contre une « aggravation de la situation en matière de sécurité », alors que les États-Unis renforcent leur dispositif militaire dans la région, ajoutant ainsi une nouvelle couche d’incertitude et d’isolement à l’heure où Washington s’apprête à qualifier officiellement Nicolás Maduro et ses alliés d’organisation terroriste étrangère.
La pression
Avec ce geste presque sans précédent de la part d’un président américain – désigner un chef d’État étranger en exercice comme membre d’une organisation terroriste – Trump fait monter la pression à son maximum d’une manière qui risque d’isoler le Venezuela encore davantage. Derrière cette désignation se cache une stratégie qui pourrait ouvrir la porte à de nouvelles sanctions, à des restrictions plus sévères sur les voyages et les transactions financières, et pousser encore plus d’entreprises internationales à se retirer du pays, renforçant ainsi son isolement économique et diplomatique.
22 navires
Depuis le début du mois de septembre, les États-Unis ont bombardé à plusieurs reprises de petites embarcations qui, selon eux, sont exploitées par les cartels de la drogue vénézuéliens, en les frappant dans les Caraïbes et le Pacifique oriental. À la mi-novembre, il y avait eu 21 frappes aériennes sur 22 navires, faisant 83 morts.
Une crise régionale plus large
La ligne dure adoptée par Trump a suscité un malaise croissant à l’étranger, les alliés et les groupes de défense des droits avertissant qu’elle brouille les frontières juridiques, sape les procédures régulières et risque d’alimenter une crise régionale plus large – des préoccupations soulignées par la récente décision du Royaume-Uni de mettre fin à l’échange de certains renseignements classifiés avec Washington.