Donald Trump a «travaillé» dans «le vrai monde» pour la première fois en 78 ans lors d’un événement de campagne électorale le 20 octobre dernier.
L’ancien président peut désormais affirmer qu’il a travaillé dans un McDonald’s, alors qu’il accuse sans preuves Kamala Harris d’avoir menti sur son expérience dans la chaîne de restaurants lorsqu’elle était étudiante à l’Université Howard à Washington.
U.S. Republican presidential candidate Donald Trump manned the fry station at a McDonalds in Pennsylvania on Sunday before staging an impromptu news conference, answering questions from reporters through the drive-thru window. pic.twitter.com/URVHJWSvjG
— The Associated Press (@AP) October 21, 2024
Trump était à Festerville-Trevose, en Pennsylvanie, pour un coup de pub de sa campagne électorale.
L’ancien président s’est présenté devant le propriétaire du restaurant en demandant:
«Je suis à la recherche d’un emploi.»
Il pourra désormais se vanter de faire partie de la statistique selon laquelle 1 Américain sur 8 a travaillé chez McDonald’s.
Dès son arrivée, Trump a profité de l’occasion pour faire un commentaire sur sa rivale, qui est la véritable raison de sa présence dans le restaurant:
«Je me bats contre quelqu’un qui a dit qu’elle l’avait fait, mais il s’est avéré que c’était une histoire complètement bidon.»
Trump affirme sans preuve avoir démontré que Kamala Harris n’a jamais travaillé dans un McDonald’s pendant ses études, mais selon un représentant de la campagne de Kamala Harris, la vice-présidente aurait été employée dans un McDonald’s à Alameda, en Californie, durant l’été 1983.
Un employé du restaurant lui a montré comment frire des frites… puis, une étrange déclaration à l’effet qu’il avait toujours rêvé de travailler chez McDonald’s:
«J’ai toujours voulu travailler chez McDonald’s, mais je ne l’ai jamais fait.»
En plus d’apprendre à frire des frites, Trump a répondu aux journalistes et a servi ses partisans au service au volant d’un McDonald’s qui était fermé au public pour l’occasion.
Un journaliste lui a demandé s’il accepterait les résultats de l’élection, une question importante à laquelle il a répondu:
«Oui, bien sûr, si c’est une élection juste.»
Trump donne toujours la même réponse vague et peu convaincante, tandis que lui et ses alliés républicains expriment déjà des doutes sur le processus électoral.
Cependant, cette réponse, qui préoccupe certains à l’approche d’une élection dont les résultats s’annoncent très serrés, ne semble pas du tout importuner ses partisans, qui étaient ravis de se faire servir quelques frites par Donald Trump.
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