Une cour d’appel fédérale de Washington D.C. a statué, dans un arrêt historique, que l’ancien président Donald Trump ne pouvait pas se prévaloir de son immunité présidentielle pour se mettre à l’abri de poursuites pénales pour des actes présumés commis contre les résultats des élections de 2020.
L’équipe de M. Trump a soutenu pendant des années que son rôle de président lui conférait une immunité contre de telles accusations, en invoquant les mesures qu’il avait prises dans le cadre de ses fonctions pour maintenir l’intégrité des élections.
BREAKING: Trump is not immune from prosecution in his 2020 election interference case, US appeals court says https://t.co/oY6PePJHQ3
— The Associated Press (@AP) February 6, 2024
La cour d’appel du District de Columbia a rejeté cet argument à l’unanimité, rendant M. Trump, désormais citoyen des États-Unis, aussi vulnérable aux poursuites judiciaires en vertu des lois américaines. La décision de cette cour rejette l’idée que M. Trump serait protégé par l’immunité exécutive après avoir quitté ses fonctions. Il s’agit d’un revers important pour l’ex-président, qui fait face à quatre accusations criminelles liées à l’ingérence dans les élections.
M. Trump a nié les accusations de complot de fraude et d’obstruction.
La décision a été rendue par un panel de trois juges, composé des juges J. Michelle Childs et Florence Pan, toutes deux nommées par Joe Biden, et de la juge Karen LeCraft Henderson, nommée par George H.W. Bush.
Trump pourrait porter l’affaire devant la Cour suprême, où la majorité conservatrice détient actuellement une majorité de 6 contre 3.
Les développements en cours pourraient marquer un tournant dans l’affaire juridique entourant le futur mandat post-présidentiel de Donald Trump et créer un précédent historique sur les pouvoirs exécutifs et les obligations légales.