
Donald Trump a confirmé une frappe contre un second bateau accusé d’acheminer de la drogue du Venezuela aux États-Unis.
The US military killed three people in another deadly strike on a vessel in international waters around South America allegedly « transporting illegal narcotics » from Venezuela, President Donald Trump said in a Truth Social post. https://cnn.it/4na60EM
L’administration soutient que cette seconde attaque, conduite en eaux internationales, a fait trois morts.
Des «cartels violents de trafic de drogue»
Sans fournir de détails précis, Trump a qualifié les passagers du navire de «cartels violents de trafic de drogue» et a affirmé que cette frappe était nécessaire pour protéger la sécurité nationale des États-Unis.

«Nous savions exactement qui était à bord. Nous savions exactement ce qu’ils faisaient et nous savions exactement qui ils représentaient.»
Le premier incident
Rappelons qu’un premier bombardement ordonné par l’administration Trump est survenu le 2 septembre dernier, lorsque l’armée américaine a créé la surprise à l’international en détruisant un navire en provenance du Venezuela, que Trump a ensuite accusé d’appartenir au gang «Tren de Aragua».

«C’est une agression sur toute la ligne, c’est une agression judiciaire… une agression politique… une agression diplomatique et une agression continue de caractère militaire.»
L’administration Trump a justifié cette frappe en assurant connaître «exactement» l’identité des personnes à bord, leurs activités et l’origine du navire, sans toutefois présenter de preuves publiques. Elle la présente comme une action défensive contre un trafic de stupéfiants menaçant la santé publique et la sécurité des États-Unis.
«SI VOUS TRANSPORTEZ DE LA DROGUE QUI PEUT TUER DES AMÉRICAINS, NOUS VOUS TRAQUONS!»

Le Secrétaire à la Défense des États-Unis, Pete Hegseth, l’a affirmé sans détour : «Nous savions exactement qui était à bord. Nous savions exactement ce qu’ils faisaient et nous savions exactement qui ils représentaient.»
La tension monte avec le président vénézuélien
Donald Trump a publié sur Truth Social un long message accompagné d’une vidéo déclassifiée de la frappe, écrivant: «ATTENTION: SI VOUS TRANSPORTEZ DE LA DROGUE QUI PEUT TUER DES AMÉRICAINS, NOUS VOUS TRAQUONS! Les activités illicites de ces cartels ont eu des conséquences dévastatrices sur les communautés américaines pendant des décennies, tuant des millions de citoyens américains. PLUS JAMAIS.»

D’après Reuters, le président vénézuélien Nicolás Maduro a fermement dénoncé cette première frappe américaine, qu’il a qualifiée «d’agression», rejetant les justifications avancées, en particulier l’allégation selon laquelle le navire transportait réellement de la drogue ou était utilisé par des narcoterroristes.

«C’est une agression sur toute la ligne, c’est une agression judiciaire… une agression politique… une agression diplomatique et une agression continue de caractère militaire», a déclaré Maduro, en affirmant qu’il s’agissait d’une véritable attaque dirigée contre son pays.
Légalité et controverses
Les bombardements ordonnés par Donald Trump suscitent une vive controverse sur le plan légal et politique.

Aux États-Unis, des juristes dénoncent l’absence d’autorisation claire du Congrès, considérant que l’exécutif outrepasse ses pouvoirs. Sur la scène internationale, des experts rappellent que le droit autorise l’usage de la force seulement en cas de menace imminente ou avec l’aval de l’ONU, conditions jugées non remplies.
Plusieurs voix soulignent aussi le caractère extrajudiciaire de ces frappes, menées sans preuves publiques.
BREAKING: Trump says the U.S. again targeted a boat allegedly carrying drugs from Venezuela and three people were killed in the strike.