Dans une entrevue sur Fox News le 1er septembre dernier, l’ancien président des États-Unis, Donald Trump, a affirmé que malgré les accusations portées contre lui pour ses tentatives de renverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020, il avait «tous les droits» d’interférer dans cette élection.
Trump said he had « every right » to interfere with 2020 election https://t.co/QYMH4BW4jl
— Axios (@axios) September 2, 2024
Lors de l’entretien télévisé, Donald Trump a invoqué son immunité présidentielle en affirmant qu’il avait eu «tous les droits» de s’immiscer dans les élections de 2020.
Cette déclaration intervient quelques jours après que Jack Smith, le procureur spécial qui dirige l’enquête fédérale sur les tentatives de Trump d’interférer dans le processus électoral, a déposé un nouvel acte d’accusation remplaçant le précédent, prenant en compte les récentes clarifications de la Cour suprême concernant l’immunité présidentielle.
Dans l’acte d’accusation révisé, Jack Smith précisait que Trump n’avait «aucune responsabilité officielle» concernant la certification des résultats électoraux par un État et qu’il agissait «non pas en tant que président, mais en tant que candidat».
Lors de l’entrevue, Donald Trump s’est également vanté du fait que, depuis son inculpation, sa position dans les sondages a grimpé:
«C’est tellement fou que mes chiffres dans les sondages augmentent.»
Trump a souligné que, en général, les cotes de popularité des personnes inculpées ont tendance à diminuer.
Peu après les déclarations de Trump, la campagne de Kamala Harris a soutenu que ces propos démontraient de manière évidente que Donald Trump se considérait comme étant «au-dessus des lois.»
BREAKING: Kamala Harris just released her statement slamming Donald Trump for claiming he has every right to interfere illegally in elections. Retweet to make sure all Americans see this and know Kamala Harris isn’t messing around. pic.twitter.com/SvXZCCLlZE
— Kamala’s Wins (@harris_wins) September 2, 2024
Rappelons que le mois dernier, la Cour suprême a décidé que les présidents en fonction bénéficiait de l’immunité pour les actes accomplis pendant un mandat présidentiel.