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Trump blâme la «gauche radicale» pour le meurtre de Charlie Kirk
Crédit Getty Images

Dans une allocution à la nation diffusée en direct depuis le Bureau ovale, le président Trump a réagi à l’assassinat de l’influenceur conservateur Charlie Kirk, abattu lors d’un événement sur un campus de l’Utah quelques heures auparavant.

President Trump said Wednesday that rhetoric from the “radical left” contributed to the shooting death of his close ally Charlie Kirk, and he promised to find those responsible for political violence, as well as the “organizations that fund it and support it.”

The New York Times (@nytimes.com) 2025-09-11T10:25:06.678362Z

La «gauche radicale»

Décrivant cet acte, selon ses mots et à juste titre, comme «un moment sombre pour l’Amérique», Donald Trump a ensuite accusé la «gauche radicale» d’alimenter un climat de violence en «diabolisant ceux avec qui vous êtes en désaccord».

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«Il est grand temps que tous les Américains et les médias se rendent compte que la violence et le meurtre sont la conséquence tragique de la diabolisation de ceux avec qui vous êtes en désaccord»

Il a cité en exemple la tentative d’assassinat dont il a été la cible ainsi que les attaques contre des agents de l’ICE, tout en incarnant lui-même, selon plusieurs observateurs, la polarisation qu’il prétend dénoncer.

«Il est grand temps que tous les Américains et les médias se rendent compte que la violence et le meurtre sont la conséquence tragique de la diabolisation de ceux avec qui vous êtes en désaccord, jour après jour, année après année, de la manière la plus haineuse et la plus méprisable possible.»

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Refusant une fois de plus de reconnaître que la violence politique touche les deux camps, Trump cite en exemple des attaques visant son propre parti et lui-même, qu’il attribue à la «gauche radicale».

«De l’attaque contre ma vie à Butler, en Pennsylvanie, l’année dernière, qui a tué un mari et un père, aux attaques contre les agents de l’ICE, au meurtre brutal d’un cadre du secteur de la santé dans les rues de New York, à la fusillade du chef de la majorité à la Chambre des représentants, Steve Scalise, et de trois autres personnes, la violence politique de la gauche radicale a blessé trop d’innocents et a coûté trop de vies.»

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De la violence des deux côtés

Or, le président semble oublier les attaques essuyées par l’autre camp.

En 2018, plusieurs figures démocrates, dont Obama, Clinton, Biden et Harris, ont été visées par des colis piégés envoyés par un partisan radicalisé de Trump.

Depuis 2020, plusieurs figures démocrates ont elles aussi été visées par des individus animés par une forte polarisation politique:

Gretchen Whitmer a été la cible d’un complot d’enlèvement en 2020, Paul Pelosi a été violemment agressé au marteau à son domicile en 2022, Angie Craig a été attaquée dans son immeuble en 2023, Melissa Hortman a été tuée avec son mari lors d’une fusillade visant plusieurs élus démocrates en 2025, et Josh Shapiro a survécu à un incendie criminel allumé dans sa résidence officielle alors qu’il y dormait avec sa famille cette même année.

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«Pendant des années, les membres de la gauche radicale ont comparé de merveilleux Américains comme Charlie aux nazis et aux pires meurtriers de masse et criminels du monde», ajoute Trump.

Le président conclut en promettant que son administration traquera «chacun de ceux qui ont contribué à cette atrocité et à d’autres actes de violence politique, y compris les organisations qui les financent et les soutiennent, ainsi que ceux qui s’en prennent à nos juges, aux forces de l’ordre et à tous ceux qui assurent l’ordre dans notre pays».

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