
RFK Jr. critique également la vaccination des volailles, affirmant que ces vaccins «ne protège pas totalement» contre la maladie, et laisse entendre qu’il préférerait que le virus se propage, tant dans les élevages que dans la faune sauvage.
Se propager librement

Robert F. Kennedy Jr. a donc suggéré de laisser le virus de la grippe aviaire se propager librement dans les élevages de volailles aux États-Unis, actuellement confrontés à une épidémie majeure.
La bonne vieille immunité naturelle

Le secrétaire américain à la Santé a affirmé sur Fox News que les éleveurs devraient «peut-être laisser le virus parcourir les élevages», estimant, selon lui, que cela permettrait d’identifier plus facilement les oiseaux ayant une immunité naturelle.
La santé publique

La proposition a provoqué de vives réactions parmi les experts, plusieurs la jugeant menaçante pour la santé publique.
Des projets pilotes

De son côté, la secrétaire à l’Agriculture, Brooke Rollins, a soutenu l’idée avancée par RFK Jr. sur la gestion de la grippe aviaire, suggérant la mise en place de projets pilotes avec des éleveurs volontaires pour en évaluer la faisabilité.
Le risque

Selon les experts, laisser le virus se propager librement multiplierait les occasions de mutation, ce qui accroîtrait le risque d’apparition de souches plus dangereuses ou contagieuses, ainsi que la possibilité d’une transmission entre humains.
Un premier décès

Depuis 2024, le virus H5N1 a infecté près de 70 personnes aux États-Unis, avec un premier décès signalé en Louisiane.
Les premiers cas humains

La grippe aviaire H5N1 a été détectée pour la première fois en 1996 en Chine, puis a émergé de façon préoccupante en 1997 à Hong Kong, provoquant les premiers cas humains.
Une inquiétude mondiale

Au début des années 2000, le virus s’est propagé à travers l’Asie, le Moyen-Orient, l’Europe et l’Afrique, suscitant une inquiétude mondiale.
Des mesures d’urgence

Craignant une pandémie, les pays touchés ont déployé des mesures d’urgence: abattage massif de volailles, fermetures de marchés, sensibilisation, renforcement de la biosécurité et restrictions commerciales. Les déclarations de RFK Jr. mettent en péril des années d’efforts rigoureux pour contenir le virus et prévenir une nouvelle crise sanitaire.
Une vigilance accrue

Grâce à une coordination internationale et à une vigilance accrue, l’épidémie a été progressivement contenue, même si le virus est resté endémique dans certaines régions chez les oiseaux. La vigilance reste de mise, car H5N1 continue d’évoluer et d’infecter des espèces animales, représentant une menace potentielle pour la santé publique.
Une menace

Depuis 2003, le virus H5N1 a causé 860 cas humains confirmés dans le monde, dont 454 décès, soit un taux de mortalité de 53%, selon l’OMS. Bien que l’épidémie ait été contenue grâce à une surveillance renforcée, le virus reste endémique chez les oiseaux et constitue toujours une menace pour la santé publique et les récentes propositions de RFK Jr. sont très dangereuses.