Pas d’immunité pour Trump dans l’affaire Stormy Daniels, tranche un juge
Stephanie GauthierMerchan n’a toutefois pas statué sur la requête des avocats de Trump visant à annuler la condamnation au motif que Trump a été élu président.
34 chefs d'accusation
Trump espérait invoquer l’immunité présidentielle, récemment accordée par la Cour suprême, pour annuler sa condamnation survenue après un procès où il a été reconnu coupable de 34 chefs d’accusation de falsification de documents commerciaux.
Ses fonctions officielles
Toutefois, le juge chargé du dossier a rejeté cette demande, précisant que les actions de Trump ayant conduit à ces accusations n’étaient pas liées à ses fonctions officielles de président.
Deux fois
Le prononcé de la peine, initialement prévu en juillet, a été reporté deux fois en raison de la décision de la Cour suprême sur l’immunité présidentielle rendue durant l’été, ce qui a repoussé la date de la sentence après l’élection.
Logique et raisonnable
Dans sa décision de 41 pages, le juge Juan Merchan a jugé qu’il était «logique et raisonnable» de considérer la falsification de documents comme un acte non officiel.
Les paiements
Ces documents visaient à dissimuler les paiements effectués par l’ex-avocat de Trump, Michael Cohen, à Stormy Daniels pour cacher au public la relation entre Trump et Daniels, alors que Melania Trump était enceinte de leur fils Barron.
La révélation
Ces accusations concernent des remboursements effectués par Trump à son ancien avocat, Michael Cohen, pour un paiement de 130 000$ versé à Stormy Daniels avant l’élection de 2016. Ce versement visait à empêcher la révélation de leur liaison présumée, ce qui aurait pu influencer le choix de certains électeurs.
Des preuves accablantes
Par conséquent, les communications visant à poursuivre cette dissimulation doivent également être considérées comme non officielles. Dans ses conclusions, le juge Merchan affirme qu’il existait des «preuves accablantes de culpabilité» dans les accusations portées contre Trump.
Sans conséquence
Il ajoute que même si une erreur avait été commise concernant l’introduction des preuves contestées, celle-ci serait sans conséquence au regard de l’ensemble des éléments présentés.
Une violation directe
Les avocats de Trump soutiennent que la décision de Merchan constitue une violation directe de la décision de la Cour suprême sur l’immunité ainsi que d’autres jurisprudences établies de longue date. Ils feront probablement appel de cette décision.
Une requête formelle
Il a également rappelé aux avocats qu’ils devront déposer une requête formelle s’ils souhaitent qu’il examine les accusations de faute présumée d’un juré, qu’ils ont évoquées plus tôt ce mois-ci puisque la Cour ne peut statuer sur de telles accusations en se fondant uniquement sur «des ouï-dire et des conjectures».
Annuler la condamnation
Merchan n’a toutefois pas statué sur la requête des avocats de Trump visant à annuler la condamnation au motif que Trump a été élu président.