
L’administration Trump envisage d’interdire l’accès à des magasins de vente en gros, comme Costco, aux diplomates iraniens en visite à New York durant le mois de septembre dans le cadre de la 80e session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU).
Des restrictions pour les diplomates étrangers

Cette potentielle mesure s’inscrit dans la répression concernant les visas, l’accès à certaines infrastructures et les déplacements des diplomates étrangers que planifie l’administration Trump.
Annulation des visas pour les représentants palestiniens

La semaine dernière, le secrétaire d’État Marco Rubio a déjà annoncé l’annulation des visas de diplomates palestiniens et de leur président, Mahmoud Abbas. Cette décision va pourtant à l’encontre de l’accord ONU–États-Unis, qui engage Washington à ne pas entraver les déplacements des délégués des États membres et des observateurs non-membres.
Une note du département d’État consultée par l’AP

Selon une note du département d’État consultée par l’Associated Press (AP), l’administration Trump interdirait aux diplomates iraniens l’accès aux grands magasins réservés aux membres, tels que comme Costco et Sam’s Club, à moins qu’ils obtiennent l’autorisation du département d’État. La note précise également que Washington envisagerait d’imposer des «termes et conditions» sur les adhésions à ces magasins pour l’ensemble des diplomates étrangers présents aux États-Unis.
Des courses en gros face aux sanctions

Selon l’AP, ces magasins de vente en gros sont très prisés des diplomates iraniens. Ces derniers y achètent des produits en grande quantité auxquels ils n’ont pas accès dans leur pays. Les Iraniens font face depuis des décennies à un vaste ensemble de sanctions américaines, les privant souvent de biens de consommation courante.
Déjà soumis à des restrictions de déplacement

Les délégués iraniens sont déjà soumis à des restrictions de déplacement à New York, rappelle AP. L’an dernier, les autorités américaines avaient imposé des restrictions particulièrement strictes à leur délégation, ne leur permettant de se déplacer qu’entre leur hôtel et le siège de l’ONU, sur deux pâtés de maisons, ainsi que pour se rendre à l’aéroport.
L’Iran, le Soudan et le Zimbabwe ciblés

Selon le document du département d’État sur lequel se base l’AP, des restrictions de voyage pourraient être imposées aux délégations d’Iran, du Soudan et du Zimbabwe.
Le Brésil dans la mire de l’administration Trump

De nouvelles restrictions, dont la nature reste floue, pourraient également s’appliquer pour le Brésil, qui occupe habituellement une place d’honneur lors d’un tel rassemblement de l’ONU. En effet, selon la tradition, le président du Brésil prononce le discours d’ouverture de l’Assemblée générale onusienne, suivi par le président des États-Unis.
Des propositions en cours d’étude

Les propositions sont toujours en cours d’étude. Elles pourraient changer d’ici la tenue de l’Assemblée générale le 22 septembre.