Novak Djokovic s’est exprimé pour la première fois depuis que la première manche de son bras de fer avec les autorités australiennes est terminée. Le Serbe pourra, jusqu’à nouvel ordre, disputer l’Open d’Australie.
L’histoire de Novak Djokovic est la démonstration du fausser qui se creuse entre les personnes vaccinées et les non-vaccinés. D’un côté, un athlète qui refuse d’être vacciné et qui tient à participer au premier tournoi du Grand Chelem de la saison, de l’autre, un gouvernement qui cherche à rendre équitables les règles sanitaires sévères qu’il impose à sa population.
Depuis quelques jours, Novak Djokovic s’était fait retirer son visa d’entrée émis par l’Australie. Le champion de tennis contestait ce retrait et souhaitait pouvoir disputer le tournoi. Le gouvernement alléguait que l’exemption demandée par le Serbe n’était pas valide. Un juge a tranché dans les dernières heures en faveur de l’athlète.
«Je suis heureux et reconnaissant qu’un juge est annulée la résiliation de mon visa», a commenté l’athlète de 34 ans sur Twitter.
«Malgré tout ce qui s’est passé, je veux rester et essayer de participer à l’Open d’Australie. Je reste concentrée sur cela. J’ai pris l’avion pour venir jouer à l’un des événements les plus importants que nous ayons, devant des fans extraordinaires.»
«Pour l’instant, je ne peux pas en dire plus, mais MERCI à tous d’avoir été à mes côtés pendant tout cela et de m’avoir encouragée à rester fort.»
La participation de Novak Djokovic à l’Open d’Australie n’est pas encore garantie. Le gouvernement songe à un arrêté ministériel discrétionnaire qui pourrait faire révoquer son visa de séjour. Une décision en ce sens n’est toujours pas prise.
Novak Djokovic a remporté neuf titres à Melbourne, un record, dont les trois derniers événements.
Les restrictions sanitaires en Australie ont été renforcées récemment, alors que la nouvelle vague liée à Omicron frappe l’État de Victoria, dont Melbourne est la capitale. 44 155 nouveaux cas ont été recensés hier.