Une déclaration du champion de tennis Novak Djokovic pourrait lui valoir la prison en Australie s’il est prouvé qu’il a menti.
Le Serbe Novak Djokovic n’en a pas fini avec la saga de sa participation à l’Open d’Australie. Après ses problèmes de visa d’entrée et sa détention dès son arrivée en sol australien, voilà maintenant que le numéro un mondial encourt une peine de prison d’un an.
L’Australian Border Force vient d’ouvrir une enquête concernant les documents d’entrée au pays que Novak Djokovic a remis à son arrivée en Australie.
Selon ces documents, le Serbe affirme ne pas avoir voyagé dans les deux semaines (14 jours) avant son arrivée en Australie, comme le demandent les autorités de ce pays. Cette déclaration est accompagnée d’un avertissement indiquant que le fait de donner des informations fausses ou trompeuses constitue une «infraction grave», également passible de sanctions civiles. En outre, il est indiqué : «En cas de condamnation, la peine maximale est un emprisonnement de 12 mois.»
Le hic pour Novak Djokovic provient de ses réseaux sociaux. Des publications semblent montrer le tennisman à Belgrade le jour de Noël et quelques jours plus tard en Espagne en compagnie de son frère, le 4 janvier dernier.
S’il s’avérait que ces photos sont véridiques, cela indiquerait que le Serbe aurait menti dans sa déclaration d’entrée en sol australien.
Novak Djokovic affirme aujourd’hui que ce serait Tennis Australia qui aurait rempli le formulaire d’entrée au pays pour lui. Si cela était vrai, cette affirmation pourrait elle aussi poser problème.
La situation est telle que plus tôt dans la journée, le premier ministre australien Scott Morrison et son homologue serbe Ana Brnabic ont échangé à propos de la situation du numéro 1 mondial.
Entre temps, l’Australian Border Force n’a pas rendu sa décision sur la situation de Novak Djokovic.
L’Open de tennis d’Australie débutera le 17 janvier prochain.