
En réaction aux frappes des États-Unis sur des sites nucléaires iraniens, des milliers de manifestants se sont rassemblés sur la place centrale Enghelab de Téhéran dimanche soir, scandant et brandissant des drapeaux anti-américains.
«À bas les USA, à bas Israël»

«À bas les USA, à bas Israël», pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants, selon des images publiées par l’agence de presse Fars, affiliée à l’État.
«Mort à l’Amérique!»

Des manifestants ont également scandé «Mort à l’Amérique!», comme en témoigne une vidéo partagée sur Telegram par l’Agence de presse des étudiants iraniens (ISNA).
En support de l’ayatollah Ali Khamenei

D’autres tenaient des portraits du Guide suprême du pays, l’ayatollah Ali Khamenei, qui ne s’est pas exprimé publiquement depuis l’offensive américaine.
Un délai de deux semaines pour une potentielle attaque

Jeudi, le président américain Donald Trump avait déclaré qu’il se laissait un délai de deux semaines pour décider d’une potentielle attaque en Iran, laissant ainsi entendre qu’une fenêtre de négociation demeurait ouverte.
Donald Trump fait volte-face

Donald Trump a ensuite fait volte-face en ordonnant le bombardement, dans la nuit de samedi à dimanche, de trois sites clés abritant officiellement l’uranium enrichi: Fordo, Natanz et Ispahan. Cette décision place ainsi les États-Unis au cœur du conflit israélo-iranien.
Les trois sites nucléaires sont «totalement anéantis»

Selon M. Trump, les trois sites visés ont été «totalement anéantis». Or, son secrétaire à la Défense a déclaré que l’évaluation complète des dégâts était encore en cours.
Une douzaine de blessés

Près d’une douzaine de personnes ont été blessées lors des frappes américaines sur les sites nucléaires, dont quatre ont été hospitalisées, a indiqué la Société du Croissant-Rouge iranien dans un communiqué.