Selon ce qu’a appris La Presse, l’homme d’affaires Martin-Luc Archambault aurait utilisé de façon malveillante un logiciel pour s’introduire dans les ordinateurs de millions d’internautes afin de diffuser de la publicité intempestive, et ainsi s’enrichir à leur insu.
Ces lourdes accusations sont les conclusions auxquelles est arrivé le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada.
Wajam, créée par Martin-Luc Archambault en 2009, assurait faussement les internautes touchés qu’elle utilisait des « méthodes de chiffrement modernes » pour protéger leurs renseignements personnels.
Selon la Commissariat à la protection de la vie privée du Canada, Wajam a « enfreint de nombreuses dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques ».
Le rapport ajoute que « notre enquête a révélé que les pratiques de l’intimée avaient mené à l’installation du logiciel ainsi qu’à la collecte et à l’utilisation de renseignements personnels sans consentement valable de l’utilisateur, ce qui contrevient à la Loi. »
Martin-Luc Archambault se défend d’avoir mal agis.
À La Presse, il a affirmé qu’il n’avait « pas vraiment rapport là-dedans » et qu’il n’avait « pas de commentaire à faire là-dessus ».
Martin-Luc Archambault s’est fait connaître du grand public en étant l’un des investisseurs de l’émission Dans l’oeil du dragon, présentée à ICI Radio-Canada Télé.
Crédit photo : Facebook/Martin-Luc Archambault