Depuis le 24 février 2022, la Russie s'est lancée en guerre contre son voisin l'Ukraine. Depuis, l'Occident s'est rangé au côté de président ukrainien Volodymyr Zelensky dans la défense de son pays face à Vladimir Poutine et ses hommes. Le 24 février, le président russe Vladimir Poutine, lors d'un discours à la nation, donne le feu vert à l'entrée de ses troupes en Ukraine. Les Occidentaux soupçonnaient la possibilité d'une telle agression. S'exprimant sur la télévision d'État russe, Poutine annonce le lancement de ce qu'il appelle une «opération militaire spéciale» pour «démilitariser» et «dénazifier» l'Ukraine.
Kyiv bombardée
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Aux premières heures du 24 février 2022, les troupes de Vladimir Poutine frappent la capitale de l'Ukraine, Kyiv. La décision de Poutine est un choc pour le monde entier qui craint le spectre d'une Troisième Guerre mondiale.
L'île des Serpent
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Vladimir Poutine menace de «conséquences que vous n'avez jamais connues dans votre histoire» quiconque tenterait d'intervenir dans le conflit entre son pays et l'Ukraine. Malgré tout, l'Ukraine est déterminée à riposter. Le 25 février, un échange entre des combattants ukrainiens et russes est devenu un symbole de ce défi. En surnombre et sommé de se rendre par un navire russe en approche, un petit groupe de troupes ukrainiennes (photo) stationnées sur l'île des Serpents, un avant-poste minuscule, mais stratégique de la mer Noire, a répondu par radio: «Navire de guerre russe: Va te faire f*utre.»
La bataille d'Antonov
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La capture de l'aérodrome d'Antonov, un important aéroport de fret situé juste au nord de Kyiv, a été la première grande victoire remportée par les Russes. Mais elle ne s'est pas déroulée selon le plan de Moscou. Lorsque les troupes ukrainiennes se sont retirées de la zone, l'aéroport avait subi tellement de dégâts qu'il était impossible pour la Russie de l'utiliser pour se réapprovisionner. Le plus gros avion du monde, l'Antonov An-225, a été détruit pendant la bataille. Ce même avion était venu à la rescousse du Canada pour la livraison de vaccins contre la Covid un an plus tôt.
Volodymyr Zelensky se lève
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À la suite du chaos des premières heures de la guerre, des rumeurs circulent sur la fuite des dirigeants ukrainiens. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son équipe ont réagi en tournant une vidéo d'eux-mêmes dans le centre de Kyiv, rassurant la nation: «Nous sommes tous ici pour défendre notre indépendance, notre État et il le restera. Gloire à nos défenseurs! Gloire à nos femmes défenseures ! Gloire à l'Ukraine!» Le président avait refusé une offre américaine d'évacuation, selon le gouvernement ukrainien, en disant: «J'ai besoin de munitions, pas d'un lift.»
Sauve qui peut
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Devant la brutalité de l'invasion russe, des centaines de milliers de civils ukrainiens sont contraints de fuir le pays. L'agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a déclaré qu'au moins 100 000 personnes avaient quitté leur foyer dans les premières 24 heures de l'assaut militaire. Des milliers de voitures ont fait la queue aux frontières, des personnes attendant plusieurs jours pour passer dans la Pologne voisine. Beaucoup d'autres ont fui en train, attendant des jours dans les gares pour s'entasser dans des wagons surpeuplés. La majorité d'entre eux étaient des femmes, des enfants et des personnes âgées, car il était interdit aux hommes en âge de combattre de quitter le pays.
Pont d'Irpin
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Alors que les troupes russes commencent à s'approcher de Kyiv, les habitants de la banlieue nord-ouest de la capitale sont pris dans l'un des combats de rue très violents. Le pont principal qui traverse la rivière Irpin a été détruit par les Ukrainiens pour contrecarrer une avancée russe, ce qui rend les évacuations difficiles. Selon les autorités ukrainiennes, des centaines de civils sont morts en tentant de fuir.
Attaque de la maternité de Mariupol
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Toute l'horreur de la guerre s'inscrit dans cette attaque. Le 9 mars 2022, une maternité de la ville de Mariupol, dans le sud-est du pays, est touchée par un missile russe. L'attaque a eu lieu alors que la Russie avait accepté une pause de 12 heures dans les hostilités pour permettre l'évacuation des réfugiés.
Bombardement du théâtre de Mariupol
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Le bombardement du théâtre de Marioupol le 16 mars est l'une des attaques les plus rudes de la Russie contre les civils. Les autorités ukrainiennes ont estimé que 1 300 personnes s'étaient réfugiées dans le théâtre, au centre d'une ville assiégée depuis des semaines. Le mot «ENFANTS» avait été peint sur le sol devant le bâtiment en lettres géantes visibles du ciel, dans le but que le théâtre soit épargné par l'armée russe.
Les atrocités de Bucha
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Lorsque les troupes russes se sont retirées de Bucha début avril, elles ont laissé derrière elles une destruction massive et des preuves d'exécutions sommaires, de brutalité et de bombardements aveugles. Des experts internationaux de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe ont déclaré avoir constaté de «graves violations» du droit humanitaire international par les forces russes.
Le naufrage du Moskva
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Le Moskva, navire amiral de la flotte russe de la mer Noire, a coulé le 14 avril. L'Ukraine a déclaré avoir frappé le Moskva avec des missiles de croisière antinavires, déclenchant un incendie qui a fait exploser les munitions stockées. La Russie a mis en cause un incendie d'origine inconnue. La perte du croiseur lanceur de missiles guidés a constitué un échec majeur pour la Russie et sa plus grande perte de navire en temps de guerre depuis 40 ans.
L'aciérie de Mariupol
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L'immense usine sidérurgique Azovstal de Marioupol est devenue un autre symbole de la résistance ukrainienne face à un ennemi beaucoup plus grand. Les défenseurs de l'usine ont résisté à des semaines de bombardements russes incessants avant de se rendre finalement en mai. Les responsables ukrainiens ont fait l'éloge des combattants, affirmant que leur défense acharnée du complexe avait bloqué les forces russes et empêché la prise de Zaporizhzhia, plus à l'ouest.
Kharkiv libérée
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À l'automne, une contre-offensive ukrainienne foudroyante dans l'est du pays se met en branle. En septembre, cette attaque permet de reprendre de larges pans de territoire aux troupes russes. Les soldats de Poutine fuient la région de Kharkiv. Moscou a tenté de présenter ce retrait précipité comme un «regroupement». Les Ukrainiens retrouvent leur ville dans un état désastreux.
Mobilisation partielle en Russie
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Après une série de défaites embarrassante en Ukraine, Vladimir Poutine annonce le 21 septembre la première mobilisation de la Russie depuis la Seconde Guerre mondiale. Cette annonce controversée suscite des protestations - chose rare en Russie - et un exode des hommes en âge de combattre. La mobilisation a permis d'augmenter considérablement les effectifs des troupes russes.
Attaque du pont de Crimée
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Autre coup dur pour Moscou, le seul pont reliant la Russie à la péninsule de Crimée a été gravement endommagé par une explosion. Le pont routier et ferroviaire du détroit de Kertch a été inauguré par Poutine en 2018, quatre ans après que la Russie ait illégalement annexé la Crimée.
Les infrastructures énergétiques ciblées
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En octobre, Moscou change de stratégie. Une nouvelle phase de la guerre débute lorsque la Russie lance la première de plusieurs vagues de frappes de missiles sur les infrastructures énergétiques critiques de l'Ukraine. Ces attaques ciblent les installations électriques ukrainiennes, privant de grandes parties du pays d'électricité et d'eau.
Kherson libérée à son tour
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Après huit mois d'occupation russe brutale, la ville de Kherson, dans le sud du pays, a été libérée le 12 novembre, provoquant des scènes de célébration de la part des habitants. Le retrait précipité de la Russie de la rive occidentale du fleuve Dnipro a constitué un autre moment sombre pour Moscou. Poutine lui-même avait officiellement déclaré que Kherson était un territoire russe quelques semaines seulement avant la retraite de ses troupes.
Zelensky à la Maison-Blanche
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Le 21 décembre, Volodymyr Zelensky se rend à Washington, DC, pour rencontrer le président américain Joe Biden à la Maison-Blanche et s'adresser au Congrès américain. C'était le premier voyage à l'étranger du président ukrainien depuis que la Russie a lancé son invasion contre son pays. L'administration Biden a annoncé qu'elle envoyait près de 2 milliards de dollars d'aide supplémentaire à l'Ukraine en matière de sécurité - y compris le nouveau système sophistiqué de défense aérienne Patriot.
Des chars pour l'Ukraine
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Après des semaines de querelles géopolitiques, un moment important est arrivé le 25 janvier 2023 lorsque l'Allemagne a annoncé qu'elle fournirait des chars Leopard 2 à Kyiv et autoriserait d'autres pays européens à exporter ce char de combat fabriqué en Allemagne. Au même moment, le président Biden déclare que les États-Unis enverraient 31 chars M1 Abrams à l'Ukraine.
Biden en visite à Kyiv
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Joe Biden effectue une visite surprise à Kyiv le 20 février 2023, sa première depuis l'invasion de la Russie. Debout aux côtés du président Zelensky, le président américain a rappelé que «un an plus tard, Kyiv est debout. Et l'Ukraine est debout. La démocratie est debout». Les deux dirigeants ont pris un bain de foule à Kyiv alors que les sirènes de raid aérien retentissaient dans toute la ville.