L’incroyable match Canada-USA aux 4 Nations en 15 points

Tout juste avant le début des hostilités, le Canada a confirmé l’absence de son meilleur défenseur, soit Cale Makar, lui qui était malade. Thomas Harley a pris sa place dans la formation. Brad Marchand a hérité du «A» sur son chandail, venant en relève à Makar, justement.

L’une de nos fiertés locales, Georges St-Pierre, ancien champion UFC, était au Centre Bell, afin de regarder le match et motiver la troupe canadienne.

Bien que Michel Lacroix et même Jon Cooper ont demandé aux partisans de ne pas huer l’hymne national américain, leur demande n’a pas été respectée, compte tenu de la situation politique qui prend de la place présentement.

Pas moins de trois combats ont éclatés durant les 9 premières secondes du match, donnant ainsi le ton au match. Matthew Tkachuk a affronté Brandon Hagel, Brady Tkachuk a valsé avec Sam Bennett, tandis que Colton Parayko a combattu J.T. Miller. Du jamais-vu!

Le cadet des frangins Tkachuk, Brady, a confirmé dans une entrevue d’après-match que le brasse-camarades était prémédité, alors que le tout avait été discuté dans une conversation de groupe, bien avant la joute.

Le Canada a pris les devants dans le match en première période, à l’aide d’une montée à haute accélération du numéro 97, battant ainsi la défensive et Connor Hellebuyck du revers dans la lucarne.

Sans surprise, plusieurs légendes du hockey étaient présentes au match, dont Serge Savard, Yvan Cournoyer, Ken Dryden et Paul Henderson.

En deuxième période, l’attaquant des Red Wings de Détroit, Dylan Larkin a battu Jordan Binnington sur une descente à deux contre un. Ce but, qui s’est avéré victorieux, a fait mal au Canada, et Binnington voudra probablement revoir ce tir.

Le capitaine du Canada, Sidney Crosby, a vécu un fait rare, soit un mauvais match, samedi soir. Le 87 a été victime d’un revirement sur le but de Larkin, ce qui a ultimement coûté le match. Il rebondira, c’est une évidence.

Ce qui a réellement fait la différence pour les États-Unis, c’est la performance de Connor Hellebuyck devant le filet, lui qui est impeccable depuis l’amorce du tournoi. Il a stoppé 25 des 26 rondelles envoyées vers lui, réalisant plusieurs arrêts clés.

Malgré ses 7:40 d’utilisation seulement, Sam Bennett a su se faire remarquer à chaque présence sur la glace, lui qui mériterait assurément de jouer plus, compte tenu de de l’énergie qu’il apporte à l’équipe. Une promotion sur le top-6?

Avec sa deuxième victoire en temps règlementaire du tournoi, les États-Unis ont confirmé leur place en grande finale de la Confrontation des 4 Nations. Il sera intéressant de voir si on aura droit à une prise 2 entre le Canada et les «USA» en duel ultime.

Le pilote canadien a dû changer ses trios à outrance durant la partie, donc il ne faudrait pas être surpris si ce dernier brasse sa soupe, en vue du match contre la Finlande, ce lundi après-midi.

Auteur de 2 buts, dont celui d’assurance dans une cage béante, l’ailier Jake Guentzel a été nommé le joueur du match contre le Canada, recevant ainsi une récompense pour sa performance étincelante.

En amenant une partie du tournoi en sol montréalais, Gary Bettman savait clairement que l’engouement serait à son apogée, et il a vu juste. Montréal a répondu présent, et la suite des activités sera toute aussi intéressante, même si le tout se transportera maintenant du côté de Boston. Merci, Montréal!