
Quelques jours auparavant, Pete Hegseth avait ironiquement critiqué l’administration précédente, en déclarant que, sous celle-ci, les États-Unis semblaient être «des imbéciles» en ajoutant que la crédibilité des États-Unis serait restaurée sous l’administration Trump.
L’éditeur en chef de The Atlantic

C’est avec une grande surprise que l’éditeur en chef de The Atlantic a révélé que des membres de l’administration Trump avaient discuté de plans militaires ultra confidentiels concernant une opération au Yémen sur l’application Signal.
L'invitation

Initialement sceptique, l’éditeur en chef Jeffrey Goldberg pensait être victime d’une mauvaise blague lorsqu’il a reçu l’invitation à rejoindre ce groupe, composé de personnalités influentes telles que Michael Waltz, JD Vance, Pete Hegseth, Marco Rubio, Tulsi Gabbard, John Ratcliffe, Susie Wiles, Steve Witkoff, et Stephen Miller, ainsi que d’autres figures clés de l’administration Trump.
Goldberg pensait qu'il était victime d'un canular

Goldberg pensait qu’il était victime d’un canular, mais lorsque les discussions ont touché les détails de l’opération militaire réelle, il a vite compris que ce qu’il lisait était bien réel et incroyablement grave.
Un choc mondial

Lorsque l’article a été publié, la révélation a choqué le monde entier: des plans militaires sensibles avaient été discutés sur une plateforme de messagerie non sécurisée, et un journaliste avait été accidentellement inclus dans ces échanges. Une telle fuite aurait eu des conséquences catastrophiques dans toute autre administration, mais sous l’administration Trump, la situation a pris une tournure totalement différente.
Trump dans le déni

Trump a immédiatement réagi en niant toute connaissance des discussions. Il a insisté sur le fait qu’il n’était pas au courant des échanges sur Signal, tentant ainsi de minimiser la situation. Il a également ajouté, pour marquer son désaveu, qu’il n’aime de toute façon pas The Atlantic.
Pete Hegseth nie, mais...

Pete Hegseth, le secrétaire à la Défense impliqué dans l’opération et dans les discussions sur Signal, a également nié toute implication. Il a rejeté les accusations affirmant que des discussions sur des opérations militaires sensibles s’étaient tenues via Signal.
...l’administration Trump avait déjà confirmé

Toutefois, l’administration Trump avait confirmé, avant ses déclarations, que ces conversations avaient bien eu lieu. Rappelons que quelques jours auparavant, Hegseth avait critiqué l’administration précédente, en déclarant que, sous celle-ci, les États-Unis semblaient être «des imbéciles» en ajoutant que la crédibilité des États-Unis serait restaurée sous l’administration Trump.
Quelles conséquences?

Dans une administration traditionnelle, une telle erreur aurait des conséquences immédiates… non seulement pour avoir discuté de plans militaires sur une application non sécurisée, mais aussi pour avoir accidentellement invité des individus dans la conversation sans que personne ne s’en rende compte, jusqu’à ce que ce dernier se retire lui-même.
La sécurité nationale

L’administration Trump, par cette négligence, a compromis la sécurité nationale, exposant potentiellement des informations sensibles à des adversaires étrangers.
Des risques graves

Les protocoles de sécurité ont été systématiquement ignorés, exposant ainsi les États-Unis à des risques graves pour la sécurité nationale, tout en compromettant l’opération militaire et mettant en danger les militaires américains impliqués.
Largement minimisées

Dans des circonstances normales, de telles erreurs auraient entraîné des enquêtes et des sanctions. Cependant, avec l’évolution de l’administration Trump vers un régime que plusieurs qualifient comme autoritaire, les conséquences de cet incident semblent largement minimisées, compromettant ainsi la responsabilité et la sécurité nationale.