
L’Intelligence Artificielle (IA) est maintenant omniprésente dans le secteur de la technologie.
L'IA omniprésente

Selon un récent rapport publié par la division de recherche DORA de Google, plus de 90% des professionnels du secteur l’utilisent dans leur travail quotidien.
Ses tâches principales

Parmi les 5 000 répondants au sondage, on observe une augmentation de l’utilisation de l’IA de 14% par rapport à l’année précédente. Les principales tâches confiées à l’IA sont la rédaction et la modification de code.
L'intégration de l'IA chez Google

Ryan J. Salva, responsable des outils de codage de Google, comme Gemini Code Assist, confirme que « si vous êtes ingénieur chez Google, il est inévitable que vous utilisiez l’IA dans votre travail quotidien« . En effet, l’IA est intégrée dans presque tous les outils internes du géant du web.
Des outils accesibles

Google bénéficie de cette transition à l’interne en proposant le développement logiciel assisté par l’IA. Il existe ainsi plusieurs outils, gratuits et pouvant aller jusqu’à 45 dollars par mois, pour aider à la génération de code et à l’exécution de tâches de développement.
Concurrence entre géants de l'IA

Cependant, la concurrence est rude. De plus en plus d’entreprises se retrouvent en compétition constante dans le développement d’IA. Pour n’en citer quelques-unes, Microsoft, OpenAi, Anthropic ou plus récemment des start-ups comme Replit et Anysphere rivalisent avec Google sur le marché de l’IA.
Confiance nuancée

Même si les programmeurs utilisent l’IA, leur confiance en l’IA est mitigée. 46% des professionnels estiment qu’ils peuvent faire « moyennement confiance » à la qualité du code généré par l’IA, tandis que 23% n’y croient que partiellement.
Technologie nécessitant encore une supervision

L’impact direct de l’IA sur le travail des professionnels de la tech est donc modéré : seulement un tiers des programmeurs estiment que l’IA a légèrement amélioré la qualité du code produit. Selon Salva, sur une échelle de un à cinq, le développement logiciel par IA se situe entre les niveaux trois et quatre. L’IA est donc toujours perçue comme un outil d’assistance à leurs tâches et requiert toujours une supervision humaine.
Les jeunes diplômés en difficulté

Malgré ces témoignages, l’adoption de ces outils arrive à un moment difficile pour les jeunes diplômés en informatique. Selon la Réserve fédérale de New York, le taux de chômage de ces nouveaux arrivants dans le marché du travail de l’informatique et de l’ingénierie logicielle est plus élevé que celui de diplômés en histoire de l’art ou en anglais.
Impact sur le marché de l'emploi

Les offres d’emplois ont chuté de 71% entre février 2022 et août 2025. Néanmoins, les jeunes diplômés restent optimistes et reconnaissent que l’IA a changé leur perception et la nature première de leur métier. Comme Salva le mentionne, certaines tâches essentielles ne peuvent pas être automatisées.
Un effet de mode

Finalement, l’engouement créé par l’IA dans le développement logiciel peut être comparé à un effet de mode : « tout le monde veut essayer la nouveauté ». Cette curiosité collective promeut l’utilisation de l’IA à toute échelle, même au-delà de son efficacité réelle.