
La Corée du Sud a annoncé avoir conclu un accord avec l’administration Trump pour libérer les Sud-Coréens arrêtés lors d’un vaste raid du Service de l’immigration et des douanes américain (ICE).
Des centaines de travailleurs arrêtées

L’unité ICE a arrêté 475 personnes, dont plus de 300 Sud-Coréens, sur le site de construction d’une usine de batteries pour véhicules électriques des géants sud-coréens Hyundai (automobile) et LG (technologie) en Géorgie. Il s’agit ainsi de la plus grande des nombreuses descentes menées sur des lieux de travail dans le cadre de l’agenda de déportation massive de l’administration Trump.
Un projet de développement économique d’envergure

Cette usine représente un des plus grands investissements étrangers en Géorgie. Selon le gouverneur l’État, Brian Kemp, il s’agit aussi du plus important projet de développement économique de la Géorgie.
La déclaration de Kang Hoon-sik

Le chef de cabinet du président sud-coréen, Kang Hoon-sik, a déclaré qu’un avion affrété serait envoyé pour ramener les détenus chez eux une fois les procédures administratives terminées. Ce dernier a également souligné que les autorités tentaient d’améliorer le système de visas afin d’éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir.
Travailler illégalement aux États-Unis

Les 475 personnes placées en détention étaient toutes soupçonnées de vivre et de travailler illégalement aux États-Unis, a indiqué Steven Schrank, agent spécial en charge des enquêtes de sécurité intérieure.
Une enquête criminelle menée sur plusieurs mois

«Ce n’était pas une opération d’immigration où des agents pénètrent dans les locaux, rassemblent les personnes et les embarquent dans des bus», a déclaré M. Schrank. «Cela a été une enquête criminelle menée sur plusieurs mois, au cours de laquelle nous avons recueilli des preuves, réalisé des entretiens, collecté des documents et présenté ces éléments au tribunal afin d’obtenir des mandats de perquisition judiciaires».
Un message clair et sans équivoque

«Ensemble, nous envoyons un message clair et sans équivoque: ceux qui exploitent notre main-d’œuvre, sapent notre économie et enfreignent les lois fédérales seront tenus responsables», peut-on lire sur un communiqué publié par le département de la Sécurité intérieure.
Le «tsar» des frontières réagit

Tom Homan, «tsar» des frontières de l’administration Trump, a déclaré à CNN que d’autres descentes de plus grande ampleur, comme celle de l’usine Hyundai, étaient probables. «Nous allons intensifier les opérations de contrôle sur les lieux de travail», a affirmé Homan. «Personne n’embauche un étranger en situation irrégulière par bonté de cœur. On les embauche parce qu’on peut les faire travailler davantage, les payer moins et fausser la concurrence vis-à-vis des employeurs qui recrutent des citoyens américains», a-t-il ajouté.
Fuir dans un bassin d’eaux usées

Lors de la descente, plusieurs personnes ont tenté de fuir. Certaines se sont même «jetées dans un bassin d’eaux usées situé sur le site», a indiqué le bureau du procureur des États-Unis pour le district sud de la Géorgie.
Caché dans une gaine de ventilation

Un autre travailleur a déclaré à Univision qu’il s’était caché dans une gaine de ventilation pour échapper à l’arrestation: «Tout le monde est sorti en courant en disant que l’immigration était arrivée […] Nous nous sommes cachés dans une gaine de ventilation et il faisait vraiment chaud», a raconté l’homme sous couvert d’anonymat.