Les avocats du prince Andrew, accusé d’agressions sur une mineure, ont affirmé aujourd’hui (mercredi 26 janvier) que leur client niait les allégations qui pèsent contre lui et a exigé un procès se déroulant devant un jury.
Les procédures se mettent en marche dans le procès du second fils de la reine Elizabeth accusé aux États-Unis d’agressions sur Virginia Roberts Giuffre, qui avait 17 ans lorsque les présumés événements seraient survenus.
Les procureurs du prince ont déposé à la cour les démentis du duc d’York qui nie paragraphe par paragraphe les accusations que la plaignante a portées contre lui.
Virginia Roberts Giuffre soutient que l’ami du prince Andrew, le financier Jeffrey Epstein, aujourd’hui décédé, l’a trafiquée et forcée à avoir des relations inappropriées avec ses amis, dont le duc d’York, et que ce dernier savait qu’elle était mineure à l’époque.
Dans sa déposition, la plaignante affirme que le prince Andrew aurait abusé d’elle sur l’île privée d’Epstein dans les îles Vierges américaines, dans son manoir de Manhattan et au domicile de son ancienne petite amie Ghislaine Maxwell à Londres.
La famille royale britannique a déjà admis dans le dossier du tribunal que le prince Andrew a rencontré Jeffrey Epstein en 1999 par l’intermédiaire de Ghislaine Maxwell.
Andrew a également admis qu’en 2000, Epstein et Maxwell ont assisté à son 40e anniversaire, et qu’en 2010, il a été photographié avec Epstein à Central Park et a séjourné dans la demeure d’Epstein à New York.
La tenue de ce procès plonge la famille royale dans l’embarras. Des spécialistes de ce genre de causes affirment que les prochaines semaines seront éprouvantes pour la reine et son entourage.
Le prince Andrew qui a vendu récemment son luxueux chalet de ski en Suisse pour couvrir les coûts de sa défense et s’est vu retirer par la reine tous ses titres militaires et ses patronages royaux.