Une ancienne agente du FBI corrobore l’affirmation selon laquelle Jamie, le père de Britney Spears, l’aurait espionnée pendant des années alors qu’il était son tuteur.
Sherine Ebadi, une ancienne employée de l’agence fédérale qui a travaillé sur des affaires de fraude et de corruption pendant plus de dix ans, affirme dans une déclaration judiciaire déposée vendredi dernier à Los Angeles que Jamie Spears «s’est livré et a ordonné à d’autres de se livrer à des violations inadmissibles de la vie privée et des libertés civiles de la chanteuse».
L’ancienne agente du FBI a déclaré que ses conclusions «soulèvent des implications criminelles» pour Jamie Spears.
Ces déclarations confirment les allégations du documentaire du New York Times intitulé Controlling Britney Spears paru l’an dernier. Le film révélait en primeur que Jamie Spears, 69 ans, avait surveillé le téléphone portable de sa fille et mis sa chambre sur écoute.
Jusqu’à l’automne dernier, Jamie Spears était le tuteur légal de sa fille. Durant cette tutelle de plus de 13 ans, il supervisait les affaires personnelles, médicales et financières de sa fille de 36 ans. Ce n’est qu’en novembre dernier que la cour a mis fin à cette tutelle.
Malgré l’arrêt de la tutelle, Jamie Spears a demandé au tribunal en décembre dernier de continuer d’être payé par la chanteuse. Le New York Times a révélé à ce moment que Jamie Spears a gagné 6 millions de dollars (US) en 13 ans à titre de tuteur de sa fille.
Selon les informations mises de l’avant par Sherine Ebadi, la mise sous écoute du téléphone de Britney Spears a débuté dès 2012.
En septembre dernier, l’avocat de Britney Spears demandait au FBI d’enquêter sur les agissements de son père Jamie, soupçonnant qu’il pouvait y avoir eu fraude.