L’incroyable et terrible drame de Laval qui se déroule depuis tôt ce matin (8 février), alors qu’un individu aurait foncé volontairement dans une garderie bondée d’enfants, en tuant deux et en blessant six autres, fait le tour du monde.
Alors qu’au Québec, c’est l’état de choc généralisé et que la province a semblé retenir son souffle collectivement pendant plusieurs heures, le reste du monde prend aussi conscience de la tragédie surréaliste qui s’est déroulée ici.
L’agence Reuters parle d’un «crash d’autobus» dans une garderie en reprenant les propos du premier ministre François Legault qui décrit le drame de «terrible».
Aux États-Unis, le Washington Post, via l’AP, parle de «parents en détresse» arrivant sur la scène, et rapporte que le chauffeur, et suspect, serait un employé de la Société de transport de Laval.
France24, via l’AFP, ainsi que plusieurs autres médias français, reprennent notamment les propos de Justin Trudeau, premier ministre du Canada, qui se dit «dévasté».
La BBC décrit quant à elle la scène d’horreur qui s’est déroulée de l’autre côté de l’Atlantique, en décrivant le comportement «erratique» de celui qui a rapidement été accusé de conduite dangereuse ayant causé des lésions ainsi qu’homicide, ce que rapportent à leur tour d’autres quotidiens européens.
Ici, au Canada, la nouvelle fait bien entendu le tour du pays, La Presse Canadienne rapportant entre autres l’arrestation du suspect, alors que le Ottawa Citizen parle d’une «opération de sauvetage et de récupération majeure».
Une tragédie sans nom à Laval qui défraie les manchettes à travers le monde, mais qui ne fait que commencer pour les parents des victimes et leurs proches, les employés de la garderie Ste-Rose, tous ceux et celles impliqués de près ou de loin dans le drame, ainsi que pour les Québécois, qui voudront des réponses dans ce qui s’annonce comme de pénibles prochains jours.