
Face à la guerre commerciale déclenchée par Trump et à ses atteintes à la souveraineté canadienne, le Canada reconsidère l’acquisition des avions F-35 auprès des États-Unis.
Les alternatives

Le Canada reconsidère l’achat des avions F-35 aux États-Unis, après que le ministre de la Défense, Bill Blair, a indiqué que le nouveau premier ministre, Mark Carney, lui a demandé d’explorer les alternatives possibles au contrat, laissant présager une éventuelle annulation de l’entente conclue.
Sa souveraineté

Conclu en janvier 2023, le contrat prévoit la livraison de 88 F-35 au Canada d’ici 2032 pour un montant de 19 milliards de dollars. Le Canada réexamine actuellement cet accord, préoccupé par la fiabilité des États-Unis comme allié et les récentes atteintes à sa souveraineté par l’administration Trump.
Certains observateurs

Une préoccupation récente exprimée par certains observateurs porte sur la capacité potentielle des États-Unis à exercer un contrôle à distance sur les F-35, notamment par l’intermédiaire des systèmes ALIS (Autonomic Logistics Information System) et de son remplaçant, ODIN (Operational Data Integrated Network).
D’importantes inquiétudes

Ces plateformes numériques assurent la gestion des opérations et de la maintenance des F-35, mais elles suscitent d’importantes inquiétudes quant à la possibilité pour les États-Unis de restreindre ou même désactiver totalement les capacités des appareils livrés à leurs alliés.
On nie l’existence de la «kill switch»

Cependant, des sources officielles, notamment le fabricant Lockheed Martin, ont nié l’existence d’une «kill switch» qui permettrait de désactiver les F-35 à distance.
Remise en question

La fiabilité des États-Unis en tant qu’allié est récemment remise en question en raison des actions de l’administration Trump, notamment sa guerre commerciale contre des partenaires historiques et ses prises de position controversées concernant le conflit en Ukraine.
Publiquement humilié

Trump a notamment affiché une position plus conciliante envers la Russie, suspendu temporairement l’aide militaire à l’Ukraine et engagé des négociations directes avec Vladimir Poutine, tout en ayant publiquement humilié le président Zelensky à la Maison-Blanche, sous les regards de la communauté internationale.
L’autonomie stratégique de l’Europe

Ce virage politique a provoqué des inquiétudes chez les alliés européens et canadiens, qui redoutent un affaiblissement de l’OTAN et une remise en question des engagements américains en matière de défense collective. Plusieurs appellent désormais à renforcer l’autonomie stratégique de l’Europe en matière de défense, indépendamment des États-Unis.
Une force de défense autonome

Au Canada, ces enjeux alimentent un débat sur la poursuite de l’acquisition des F-35. Les autorités examinent les conséquences possibles sur la souveraineté nationale et la capacité du pays à maintenir une force de défense autonome, notamment face aux menaces de guerre tarifaire de Trump et à ses propos offensants sur l’annexion du Canada comme 51e État.
19 milliards de dollars canadiens

Il convient de rappeler que le Canada a déjà conclu un contrat d’une valeur de 19 milliards de dollars canadiens. Cette somme couvre non seulement l’achat des avions, mais également les frais liés à la formation, aux infrastructures, à la maintenance et aux équipements complémentaires.
16 appareils

À ce jour, plus de 3 milliards de dollars ont déjà été déboursés, ce qui correspond approximativement au coût de 16 appareils et les dépenses importantes pour la formation, les infrastructures et le soutien logistique.