Bernard Arnault, le patron de LVMH, qui détient des marques de luxe, incluant Louis Vuitton, Christian Dior, Sephora, Tiffany & Co., et cinquième fortune mondiale, se dit «inquiet» et «pénalisé» par la nouvelle surtaxe mise en place par Emmanuel Macron pour un an.
L’un des hommes les plus riches du monde critique cette mesure fiscale temporaire, affirmant que, pendant ce temps, ses homologues américains continuent de prospérer.
De retour des États-Unis, Arnault souligne que, selon lui, l’enthousiasme des milliardaires y est à son apogée, contrastant avec sa situation en France.
Ces déclarations du milliardaire interviennent alors que le gouvernement français a mis en place une nouvelle surtaxe ciblant principalement les grandes entreprises du luxe, de la défense et de la construction.
Intégrée au budget 2025 par Emmanuel Macron, cette mesure prévoit une hausse d’imposition de 15 à 18% pour les entreprises géantes, dont LVMH, propriété de Bernard Arnault, dans le but de réduire le déficit budgétaire grandissant de la France.
Selon Le Monde, en 2024, LVMH a généré un chiffre d’affaires de 84,7 milliards d’euros, (plus de 93 milliards de dollars américains) enregistrant une diminution de 2 % par rapport à l’année précédente, avec un bénéfice net s’établissant à 12,55 milliards d’euros (13,1 milliards de dollars américains).
Selon Forbes, Bernard Arnault, PDG de LVMH, occupait la cinquième place parmi les personnalités les plus riches du monde, avec une fortune estimée à 168,8 milliards de dollars au 1ᵉʳ janvier 2025.