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L’Alberta en colère contre les conclusions de la COP28

L’Alberta, province canadienne profondément ancrée dans l’industrie des énergies fossiles, a été personnellement touchée par les derniers résultats de la COP28. Alors que les écologistes sont encouragés par l’engagement mondial à finalement abandonner le pétrole, le charbon et le gaz, les dirigeants de la province canadienne sont en désaccord avec les choix proposés à la COP28.

Près de 200 nations sont parvenues à un consensus sans précédent lors de la conférence des Nations unies sur le changement climatique.

Le gouvernement de l’Alberta ne change toutefois pas de cap malgré la pression internationale.

La première ministre Danielle Smith et le ministre de l’environnement et des zones protégées se sont prononcés contre l’abandon des combustibles fossiles et ont insisté sur la réduction des émissions par l’innovation technologique, plutôt que par la réduction de la production.

L’objectif de la province est de parvenir à des émissions nettes nulles d’ici à 2050.

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Smith et Rebecca Schulz ont publiquement exposé les tensions entre les fonctionnaires albertains et les autorités fédérales lorsqu’ils ont critiqué Steven Guilbeault, le ministre fédéral de l’environnement, lors du sommet de la COP28. Les dirigeants albertains ont reproché à M. Guilbeault de nuire aux intérêts canadiens et de trahir l’Alberta.

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Les participants à la COP28 ont également approuvé un accord qui revêt une importance à la fois symbolique et pratique pour l’ensemble du mouvement climatique. Les pays ont convenu d’accélérer la transition des combustibles fossiles vers les énergies renouvelables afin d’atteindre l’objectif d’émissions nettes nulles d’ici 2050 et de respecter la limite de 1,5 degré fixée par l’accord de Paris.

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Cet accord ne se limite pas à la conférence de Paris. Il crée un précédent pour les initiatives futures en matière de climat.

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