
L’ancien président américain Joe Biden suit une radiothérapie et une hormonothérapie afin de traiter son cancer de la prostate, a révélé son porte-parole à l’AFP.
La campagne électorale de 2024

En raison d’inquiétudes sur son âge, sa santé et sa santé mentale, l’ex-dirigeant démocrate de 82 ans avait abandonné sa campagne pour un second mandat en 2024, alors que la course électorale était déjà bien engagée.
Une forme «agressive» de cancer

Il avait ensuite annoncé, en mai dernier, être atteint d’une forme «agressive» d’un cancer de la prostate avec des «métastases osseuses», ce qui signifie que les cellules cancéreuses se sont propagées aux os.
Au niveau 9 de l’échelle de Gleason

Son cancer était alors évalué au niveau 9 sur l’échelle de Gleason, qui classe les niveaux d’agressivité de cancers de la prostate sur une échelle de 1 à 10.
«Bien que cela représente une forme plus agressive de la maladie, le cancer semble être hormonodépendant, ce qui permet une gestion effective» de la pathologie, a assuré le bureau de M. Biden à l’AFP.
Des rayons à haute énergie pour combattre la maladie

La radiothérapie «utilise des rayons à haute énergie ou des particules pour tuer les cellules cancéreuses», explique l’American Cancer Society.
Il s’agit d’une forme de traitement utilisée pour divers stades d’un cancer de la prostate, précise l’organisation.
Empêcher l’alimentation des cellules cancéreuses

Sur son site web, l’American Cancer Society indique que la prise d’hormones dans le cadre de ce cancer a pour but de «réduire les niveaux d’hormones masculines, nommées androgènes, dans le corps, ou de les empêcher d’alimenter la croissance des cellules cancéreuses de la prostate».
Le soutien de plusieurs personnalités politiques

À son annonce en mai dernier, Joe Biden avait reçu le soutien de plusieurs personnalités politiques américaines, dont le président actuel, Donald Trump, qui s’était dit «attristé» par cette nouvelle.
Une enquête contre l’entourage de Biden

Or, le lendemain, Trump a suggéré que le diagnostic de Biden était connu depuis longtemps. Il a ainsi ordonné en juin le lancement d’une enquête contre l’entourage de Biden, soupçonné d’avoir «comploté» pour dissimuler le déclin physique et cognitif de son prédécesseur.