
JD Vance se rendra au Vatican pour assister à la messe inaugurale du pape Léon XIV, alors que des partisans MAGA s’indignent d’un pape «trop woke».
Une deuxième fois

Le vice-président JD Vance se rendra au Vatican pour la deuxième fois en quelques semaines, après avoir rencontré le pape François environ 24 heures avant son décès.
La messe inaugurale

Cette fois, il fera partie de la délégation américaine, accompagné de son épouse et du secrétaire d’État Marco Rubio, pour assister à la messe inaugurale du pape Léon XIV, prévue le 18 mai.
Des circonstances récentes

Il n’est pas précisé si JD Vance aura l’occasion de rencontrer personnellement le nouveau pape, bien qu’il ait insisté pour voir le pape François peu avant sa mort, alors que celui-ci était gravement malade. Quoi qu’il en soit, cette possible rencontre attirera sans doute l’attention, compte tenu des circonstances récentes.
Des critiques

Rappelons que le nouveau pape, alors encore cardinal, avait publiquement exprimé des critiques à l’égard de JD Vance, notamment en raison de ses positions sur l’immigration et de son interprétation des Évangiles.
Sur Fox News

En février, il avait notamment réagi sur X à une entrevue du vice-président sur Fox News, affirmant que Vance avait tort et que «Jésus ne nous demande pas de hiérarchiser notre amour pour les autres».
L’amour universel et inconditionnel

JD Vance avait invoqué un concept chrétien médiéval pour défendre une hiérarchie de l’amour: soit accorder d’abord son amour à sa famille, puis à ses voisins, sa communauté, ses concitoyens, et en dernier lieu au reste du monde. Cette lecture avait suscité de vives critiques parmi de nombreux catholiques, dont le pape François, qui l’ont jugée contraire à l’enseignement évangélique de l’amour universel et inconditionnel.
Ses prises de position

Depuis sa nomination, les commentaires du nouveau pape Léon XIV sur les réseaux sociaux sont scrutés de près, en particulier par les partisans de la mouvance MAGA. Plusieurs d’entre eux l’accusent d’être «trop woke», pointant du doigt ses prises de position perçues comme anti-Trump et favorables à l’immigration.