Meghan Markle est intervenue pour la première fois sur l’affaire George Floyd lors d’une rencontre virtuelle avec de jeunes élèves afro-américains.
La Duchesse de Sussex s’est entretenue avec les élèves de l’école secondaire Immaculate Heart de Los Angeles, une école qu’elle a elle-même fréquentée.
La femme du Prince Harry a discuté cinq minutes avec les élèves des manifestations qui ont lieu un peu partout aux États-Unis à la suite de la mort violente, le 25 mai, de George Floyd, tué par des policiers en service.
«J’avais prévu vous parler lors de votre graduation, mais avec ce qui se passe depuis quelques semaines, ce qui se passe dans notre pays, dans notre État et dans notre ville de L.A. est absolument dévastant», explique l’Américaine de 38 ans.
«Parce que la vie de George Floyd compte, que la vie de Breonna Taylor compte, de Philando Castile compte, et celle de Tamir Rice compte, et celle de tant d’autres personnes que nous connaissons ou que nous ne connaissons pas. Stephon Clark, sa vie compte», ajoute la duchesse.
Meghan Markle, qui a grandi à Los Angeles avant de joindre la famille royale britannique en se mariant au Prince Harry, est revenue sur sa propre expérience en Californie lors de la mort violente de Rodney King aux mains de policiers en 1992.
«J’avais 11 ou 12 ans lors des manifestations de L.A., qui était aussi alimenté par le racisme. Je me souviens du couvre-feu, et d’être revenue rapidement à la maison, de la cendre qui tombait du ciel et de l’odeur de fumée sur la ville. »
«Je me souviens d’un homme armé dans une fourgonnette. Ces souvenirs ne nous quittent jamais.»
«Je suis désolée que nous n’ayons pas pu vous donner l’endroit que vous désirez pour vivre», a conclu l’actrice royale.