
Elon Musk en a surpris plus d’un, y compris sans doute plusieurs membres de la Maison-Blanche, en explosant sur X contre un pilier de l’agenda politique de Trump, et ce, quelques jours à peine après avoir quitté officiellement ses fonctions au sein de DOGE dans l’administration.
JUST IN: Elon Musk blasted President Trump’s domestic agenda bill, calling it a « disgusting abomination. » The White House shrugged off the criticism. cnn.it/43ZnY5F
Il s’en est violemment pris au gigantesque projet de loi de Trump et ses alliés, des propos qui n’ont évidemment pas manqué de faire réagir.

«Je ne peux plus le supporter», a déclaré Elon Musk sur X pour justifier sa violente charge contre le projet de loi de Trump, accusant les membres du Congrès qui l’ont soutenu de précipiter le pays vers la faillite:
«Le Congrès met l’Amérique en faillite.»
Le milliardaire a d’ailleurs menacé tous les élus qui ont soutenu le projet de loi lors des élections de mi-mandat de 2026:
« En novembre de l’année prochaine, on renverra tous les politiciens qui ont trahi le peuple américain.»

Rappelons que le projet de loi républicain soutenant l’agenda de Trump, adopté par la Chambre, ajouterait 2400 milliards de dollars à la dette sur dix ans.
Un contraste frappant avec les coupes budgétaires drastiques mises en place chez DOGE sous la direction d’Elon Musk, ce qui a d’ailleurs provoqué sa colère sur son propre réseau social, où il a fustigé les élus ayant voté en faveur de l’agenda Trump:
« Honte à ceux qui ont voté pour: vous savez que vous avez mal agi. Vous le savez.»

Le divorce entre Elon Musk et l’administration Trump prend une tournure houleuse. Lors de sa dernière apparition publique à la Maison-Blanche, arborant un œil au beurre noir, Musk a alimenté les spéculations.
Il garderait de fortes rancunes envers certains membres de l’équipe, comme Peter Navarro qu’il a traité de «moron», mais aussi contre des décisions politiques qui ont nui à ses entreprises, exclusion de XaI d’un contrat de l’administration Trump avec OpenAI, fin du crédit d’impôt pour les voitures électriques.

Le «Gros et magnifique projet de loi» aurait été la goutte de trop.