Des responsables européens accusent la Russie et la Chine de sabotage
Stephanie GauthierAlors que les États-Unis envisagent une cause accidentelle pour les deux incidents distincts survenus à un jour d’intervalle, impliquant la coupure de deux câbles sous-marins internet en mer Baltique, les responsables européens, eux, accusent la Russie et la Chine de sabotage.
Deux câbles internet, l’un reliant la Lituanie à la Suède et l’autre reliant la Finlande à l’Allemagne, ont été soudainement coupés à un jour d’intervalle, le dimanche 17 novembre et le lundi 18 novembre.
Ces coupures sont survenues après qu’un navire ait laissé son ancre traîner au fond de l’océan, dans deux incidents que beaucoup considèrent comme des actes délibérés de sabotage.
Un navire chinois, le vraquier Yi Peng 3, en provenance d’un port russe, a traversé les deux câbles à peu près au moment où chacun d’eux a été coupé, selon les données de suivi.
Le Yi Peng 3 est d’ailleurs étroitement surveillé dans la mer Baltique depuis ces événements.
Les deux câbles de communication sous-marins, l’un reliant la Finlande à l’Europe continentale via l’Allemagne (C-Lion 1), ont été coupés vers 4 h du matin, heure locale, lundi, tandis que l’autre, reliant la Lituanie à l’île de Gotland en Suède, a été coupé vers 10 h, heure locale, dimanche.
Le 20 novembre, le Yi Peng 3 était surveillé par un navire de patrouille danois alors qu’il était ancré en eaux internationales dans le Kattegat, à environ 30 miles au large des côtes du Danemark et de la Suède.
Le même jour, la marine danoise a annoncé qu’elle suivait un cargo chinois en mer Baltique, un jour après que la Finlande et la Suède aient ouvert des enquêtes sur un possible sabotage des deux câbles sous-marins de télécommunications coupés par ce navire.
Du côté des États-Unis, on estime que la thèse de l’accident doit être envisagée, car ce n’est pas la première fois qu’un tel incident se produit.
Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.