Linda Evangelista a dévoilé au magazine People ses premières images publiques depuis qu’une procédure esthétique a tourné au cauchemar.
L’ex-top-modèle canadien a déposé l’automne dernier devant la cour fédérale de New York une poursuite de 50 millions de dollars (US) contre une firme qui l’a défiguré, Zeltiq, qu’elle accuse de négligence, perte de revenus et de détresse émotionnelle.
Le mannequin a expliqué qu’elle vit recluse depuis près de cinq ans. Après avoir subi un traitement appelé CoolSculpting, une procédure de congélation des graisses présentée comme une alternative non invasive à la liposuccion, la femme de 56 ans dit être «déformée de façon permanente» et «brutalement défigurée».
«J’adorais être sur les podiums. Maintenant, je redoute de croiser quelqu’un que je connais. Je ne peux plus vivre comme ça, dans la clandestinité et la honte. Je ne pouvais tout simplement plus vivre dans cette douleur. Je suis prête à enfin parler.»
Linda Evangelista a levé le voile, sans pudeur, sur ce qui avait changé dans son corps.
Trois mois après les traitements, l’ex-top-modèle a commencé à remarquer des bourrelets au niveau du menton, des cuisses et du soutien-gorge. Les endroits mêmes où elle voulait voir réduire ses formes, grossissaient et durcissaient. Puis elles se sont engourdies.
«J’ai essayé d’arranger les choses moi-même, en pensant que je faisais quelque chose de mal», explique Linda Evangelista qui s’est même mise au régime. «J’en suis arrivée au point où je ne mangeais plus du tout. Je pensais que je perdais la tête.»
Le traitement de CoolSculpting a provoqué chez l’ex-mannequin une hyperplasie adipeuse paradoxale (HAP). En juin 2016, son médecin lui a confirmé qu’«aucun régime ni aucun exercice physique ne pourrait régler le problème.»
Découverte il y a 30 ans, Linda Evangelista a fait quelque 700 couvertures de magazines au cours de sa carrière et a servi de muse à des icônes comme le défunt créateur de Chanel, Karl Lagerfeld.