Coeur de Pirate est habituellement plutôt discrète sur sa vie privée, n’en révélant habituellement que les grandes lignes. Ce matin, la belle auteure-compositrice-interprète a tenu à se confier sur sa lutte quotidienne avec la dysmorphie corporelle, trouble classé parmi ceux obsessionnels-compulsifs et connexes. Celui-ci porte entre autres à se préoccuper de manière excessive à un défaut de l’apparence physique, parfois imaginaire, parfois apparent (la préoccupation étant plus aiguë dans ce cas).
La chanteuse de 29 ans s’est donc confiée, avec tout de même un peu de réserve, sur ce trouble mental qui l’affecte : « Self-care PSA : j’en parle pas souvent, mais mon BDD est bad des fois (body dysmorphic disorder)… tellement que mes vêtements m’étouffent/je sors pas de chez moi. On a beaucoup parlé de santé mentale ces temps-ci et je sais que je suis pas toute seule là-dedans. Je sais qu’Instagram c’est cool et j’ai l’air de montrer que ça va mais c’est souvent une énorme source d’éléments déclencheurs, et ce, surtout parce que je ne contrôle pas tout le temps ce qui m’est présenté. Donc, si vous êtes comme moi, c’est important de se déconnecter du média qui pose problème et de se ressourcer pour se préserver. Si quelque chose de ce genre se déclenche chez vous, connaissez vos limites et prenez soin de vous », a-t-elle finalement conseillé à ceux qui pourraient éprouver le même sentiment qu’elle.
On peut donc comprendre que l’utilisation d’Instagram ne soit pas favorable aux personnes souffrant de dysmorphie corporelle, puisqu’on peut notamment voir le réseau social comme un festival de la perfection et de la retouche…
On souhaite souligner notre soutien à la belle Québécoise et lui envoyer tout notre amour!