
Karoline Leavitt, attachée de presse de la Maison-Blanche, a affirmé que les États-Unis n’ont «absolument pas» l’intention de rendre la statue de la Liberté à la France. Il s’agit bien entendu d’une réponse de la Maison-Blanche à l’eurodéputé français réclamant le retour de la statue de la Liberté en sol français en marge des récents développements géopolitiques.
Une réponse au discours de Raphaël Glucksmann

Cette déclaration fait suite au discours de l’eurodéputé Raphaël Glucksmann lors du congrès de son parti politique, Place publique, le 16 mars. «Rendez-nous la statue de la Liberté», avait-il lancé.
Une référence à l'aide américaine dans la libération de la France sous occupation allemande

«Mon conseil à ce politicien français de bas niveau non identifié serait de lui rappeler que c’est uniquement grâce aux États-Unis d’Amérique que les Français ne parlent pas allemand en ce moment», a déclaré Leavitt lors de son point de presse hebdomadaire le 17 mars.
Une reconnaissance envers les États-Unis

«Ils devraient être très reconnaissants envers notre grande nation», a ajouté Leavitt.
Une commémoration de l'alliance entre la France et les États-unis

La statue de la Liberté, érigée sur Liberty Island à New York, a été offerte par les Français aux Américains comme pour souligner l’amitié des deux nations ainsi que leur alliance lors de la guerre d’indépendance.
Un symbole dévoilé aux 100 ans de la Déclaration d'indépendance

Ce symbole des États-Unis, réalisé par le sculpteur et architecte français Frédéric Auguste Bartholdi, fut dévoilé le 28 octobre 1886, pour célébrer les 100 ans de la Déclaration d’indépendance américaine.
Une gratitude envers des «héros» américains

Raphaël Glucksmann a répondu sur X aux propos de la porte-parole de l’administration du président américain Donald Trump: «Je ne serai tout simplement pas là si des centaines de milliers de jeunes Américains n’avaient pas débarqué sur nos plages en Normandie. Notre gratitude envers ces héros et leurs sacrifices est donc éternelle», a-t-il d’abord souligné.
«L'Amérique de ces héros combattait contre les tyrans.»

«Mais l’Amérique de ces héros combattait contre les tyrans, elle ne les flattait pas. Elle était l’ennemie du fascisme, pas l’amie de Poutine. Elle aidait la résistance et n’attaquait pas [le président ukrainien Volodymy] Zelensky», a-t-il poursuivi.
Célébrer la science et accueillir les persécutés

«Elle célébrait la science et ne renvoyait pas les chercheurs pour avoir utilisé des mots interdits. Elle accueillait les persécutés et ne les ciblait pas.»
«La trahison de l'Ukraine et de l'Europe»

Selon lui, les États-Unis valent plus que «la trahison de l’Ukraine et de l’Europe, la xénophobie ou l’obscurantisme.»
Reprendre le flambeau en tant que terre de liberté

Comme lors du rassemblement de son parti, Glucksmann a affirmé, dans sa publication sur X, que l’Europe reprendrait le flambeau si «le monde libre n’intéresse plus [le gouvernement de Trump]».
Une Amérique «qui renaîtra»

«Nous, en Europe, aimons tous cette nation à laquelle nous savons que nous lui devons tant. Elle renaîtra. Vous renaîtrez. Nous comptons sur vous», a-t-il conclu.