L’ONU approuve l’accord de paix de Trump à Gaza
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Le 17 novembre à 17 heures HNE, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une résolution parrainée par les États-Unis approuvant le projet controversé de déploiement d'une Force internationale de stabilisation (FIS) à Gaza. La résolution est basée sur la proposition en 20 points du président Donald Trump concernant Gaza et comprend un « Conseil de la paix » chargé de superviser la reconstruction et la gouvernance de Gaza.

Refus de la région

Le plan a suscité des réactions négatives de la part de plusieurs pays, dont la Russie, la Chine, l'Algérie et de nombreux autres pays arabes, en raison de la mise en place d'un conseil qui gouvernerait temporairement le territoire et de l'absence de rôle transitoire pour l'Autorité palestinienne.

Certains représentants des Nations unies ont critiqué le fait que la résolution n'indique pas clairement la voie à suivre pour l'indépendance palestinienne. Le plan ne prévoit pas non plus de calendrier pour le retrait des troupes israéliennes de Cisjordanie.

Le plan prévoit qu'une fois que les FSI auront « établi le contrôle et la stabilité » dans la bande de Gaza, Israël retirera ses troupes, mais les experts s'interrogent sur le caractère vague de cette formulation.

Les critiques se méfient également de l'idée d'une force de stabilisation qui retirerait le pouvoir à l'Autorité palestinienne.

Un porte-parole du Hamas a déclaré à Al Jazeera que le groupe rejetait la présence de tout personnel militaire étranger à Gaza, affirmant que cela reviendrait à échanger l'occupation israélienne contre une « tutelle étrangère » et que rien ne changerait.

Le doute israélien

Les doutes de nombreux experts découlent du simple fait qu'Israël a signé cet accord. Le verbiage utilisé dans le plan semble impliquer qu'il existe une voie pour un État palestinien, mais les experts avertissent que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n'aurait pas signé quoi que ce soit qui mette en péril l'avenir d'Israël en Palestine.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'oppose fermement et publiquement à la création d'un État palestinien et à une bande de Gaza gouvernée par l'Autorité palestinienne.

La guerre d'Israël contre Gaza a tué au moins 69 483 Palestiniens et en a blessé 170 706 depuis octobre 2023. Au total, 1 139 personnes ont été tuées en Israël lors des attaques menées par le Hamas le 7 octobre 2023, et environ 200 ont été faites prisonnières.