Les meilleures citations du discours de victoire de Zohran Mamdani

Le discours de victoire de M. Mamdani a été, comme on pouvait s’y attendre, émouvant, enthousiaste et poétique.

Voici un aperçu des meilleurs moments.

Mamdani a commencé par remercier New York.

« Le 1er janvier, je prêterai serment en tant que maire de la ville de New York. Et c’est grâce à vous. Alors avant de dire quoi que ce soit d’autre, je dois dire ceci… merci »

« Merci à ceux qui, si souvent oubliés par la politique de notre ville, ont fait de ce mouvement le leur. Je parle des propriétaires de bodega yéménites et des abuelas mexicaines. Des chauffeurs de taxi sénégalais et des infirmières ouzbèkes. Des cuisiniers à la chaîne trinidadiens et des tantes éthiopiennes. Oui, des tantes. À tous les New-Yorkais de Kensington, Midwood et Hunts Point, sachez ceci : Cette ville est votre ville, et cette démocratie est aussi la vôtre »

Mamdani a mentionné Richard, un chauffeur de taxi dont la relation avec Zohran est devenue virale après une apparition dans l’émission Keep The Meter Running avec Kareem Rahma.

« Il s’agit de gens comme Richard, le chauffeur de taxi avec qui j’ai fait une grève de la faim de 15 jours devant l’hôtel de ville, qui doit encore conduire son taxi sept jours sur sept. Mon frère, nous sommes à l’hôtel de ville maintenant »

Il a adressé un message à la classe ouvrière.

« Aussi longtemps que nous nous en souvenons, les riches et les nantis ont dit aux travailleurs de New York que le pouvoir ne leur appartenait pas – ce soir, contre toute attente, nous l’avons saisi. L’avenir est entre nos mains, mes amis, nous avons renversé une dynastie politique. »

Mamdani a répondu aux critiques dont il a fait l’objet.

« Je suis jeune, malgré tous mes efforts pour vieillir. Je suis musulman. Je suis un socialiste démocratique. Et le plus accablant, c’est que je refuse de m’excuser pour tout cela »

Dans le moment le plus insolent du discours, Mamdani cite le père d’Andrew Cuomo:

« Un grand New-Yorkais a dit un jour que si l’on fait campagne en poésie, on gouverne en prose. »

Mamdani a clairement exprimé son point de vue sur l’immigration.

« New York restera une ville d’immigrés: une ville construite par des immigrés, alimentée par des immigrés et, à partir de ce soir, dirigée par un immigré. »

Bien sûr, Mamdani devait toujours s’adresser à Donald Trump.

« Ce n’est pas seulement comme cela que nous arrêterons Trump, c’est aussi comme cela que nous arrêterons le prochain. Alors, Donald Trump, puisque je sais que vous nous regardez, j’ai quatre mots à vous dire: Montez le volume. »

Il a également abordé la politique MAGA dans son ensemble.

« Ils veulent que les gens se battent entre eux afin que nous soyons distraits du travail de refonte d’un système brisé depuis longtemps. Nous refusons de les laisser dicter les règles du jeu. Ils peuvent jouer selon les mêmes règles que le reste d’entre nous. »

Le maire nouvellement élu n’a pas mâché ses mots lorsqu’il a pris la défense des minorités.

« En ce moment de ténèbres politiques, New York sera la lumière. Ici, nous croyons qu’il faut défendre ceux que nous aimons, que vous soyez un immigré, un membre de la communauté trans, l’une des nombreuses femmes noires que Donald Trump a licenciées d’un emploi fédéral, une mère célibataire qui attend toujours que le coût de l’épicerie diminue, ou n’importe qui d’autre qui a le dos au mur. Votre combat est aussi le nôtre. »

Mamdani a déclaré qu’il ouvrirait une nouvelle ère pour New York

« Ce sera une ère où les New-Yorkais attendront de leurs dirigeants une vision audacieuse de ce que nous allons réaliser, plutôt qu’une liste d’excuses sur ce que nous sommes trop timides pour tenter. Au cœur de cette vision se trouvera le programme le plus ambitieux de lutte contre la crise du coût de la vie que la ville ait connu depuis l’époque de Fiorello La Guardia: un programme qui gèlera les loyers de plus de deux millions de locataires à loyer stabilisé, qui rendra les bus rapides et gratuits, et qui offrira des services de garde d’enfants universels dans toute la ville. »

Mamdani a choisi de citer un homme politique intéressant.

« Devant vous, je pense aux paroles de Jawaharlal Nehru: Un moment arrive, rarement dans l’histoire, où nous passons de l’ancien au nouveau, où une époque se termine et où l’âme d’une nation, longtemps étouffée, trouve à s’exprimer.« 

Mamdani a donné sa première instruction, « respirez ».

« J’ai une dernière demande à formuler. New York City, respirez ce moment. Nous avons retenu notre souffle plus longtemps que nous ne le pensons. Nous l’avons retenu en prévision de la défaite, nous l’avons retenu parce que l’air a été chassé de nos poumons trop de fois pour être compté, nous l’avons retenu parce que nous ne pouvons pas nous permettre d’expirer. Merci à tous ceux qui ont tant sacrifié. Nous respirons l’air d’une ville qui renaît. »

L’élection de Mamdani marque un tournant dans la politique américaine:

« Le soleil s’est peut-être couché sur notre ville ce soir, mais comme l’a dit Eugene Debse: Je peux voir l’aube d’un jour meilleur pour l’humanité.«