
Dans une Amérique secouée par l’assassinat de Charlie Kirk et traversée par une polarisation politique extrême, la députée républicaine Marjorie Taylor Greene a remis sur la table une idée incendiaire: un «divorce national».
MTG made it clear that she wants nothing to do with the left, but prays for them.
— The Daily Beast (@thedailybeast.bsky.social) 2025-09-15T18:52:37.858264Z
L’assassinat de Charlie Kirk, figure médiatique conservatrice, a provoqué un véritable séisme dans la politique américaine.

Ce drame perpétré lors d’un rassemblement universitaire, a renforcé les divisions politiques déjà béantes entre républicains et démocrates.
Il n’y a plus rien à discuter avec la gauche… Pour être honnête, je veux un divorce national pacifique.
-Marjorie Taylor Greene
C’est dans ce climat de deuil et de colère, où la polarisation atteint un point critique, que la représentante républicaine controversée Marjorie Taylor Greene voit une seule issue: un divorce national.
En évoquant le cas de Charlie Kirk, elle a voulu démontrer que, selon elle, cette démarche est la seule solution envisageable.
En prônant une séparation entre États rouges et États bleus, Marjorie Taylor Greene réactive le spectre d’une fracture nationale.

Ses propos, jugés provocateurs et dangereux par nombre d’élus, résonnent pourtant auprès d’une partie de la base conservatrice, galvanisée par un climat de tension inédit après l’assassinat de l’un de ses héros.
La députée reprend son idée
C’est dans ce contexte que Marjorie Taylor Greene, élue républicaine de Géorgie, a ravivé un concept qu’elle martèle depuis plusieurs années. Elle présente cette rupture comme la seule issue à une cohabitation devenue, selon elle, impossible entre États républicains et démocrates.
En 2023, Greene avait déjà écrit:
«Nous avons besoin d’un divorce national. Nous devons séparer les États républicains des États démocrates et réduire le gouvernement fédéral. Tous ceux à qui je parle le disent.»

Ces propos trouvent aujourd’hui une résonance particulière dans l’émotion suscitée par la mort de Kirk et dans la colère d’une partie de la droite américaine.
«Ils ont assassiné notre gentil garçon qui leur parlait pacifiquement et débattait d’idées.»
Un divorce national pacifique?
Sans détour, elle a déclaré:
«Il n’y a plus rien à discuter avec la gauche… Pour être honnête, je veux un divorce national pacifique.»

En évoquant le cas de Charlie Kirk, elle a voulu démontrer que, selon elle, cette démarche est la seule solution envisageable:
«Ils ont assassiné notre gentil garçon qui leur parlait pacifiquement et débattait d’idées.»
Les réactions politiques
Si Taylor Greene affirme que «Tout le monde à qui je parle dit ça», la réalité est différente: la plupart des responsables républicains refusent d’endosser l’idée d’un «divorce national».
Les rares appuis proviennent surtout d’influenceurs et de commentateurs conservateurs, sans véritable traduction institutionnelle.

«Cette rhétorique est destructrice, erronée et, honnêtement, diabolique. Nous n’avons pas besoin de divorcer, nous avons besoin d’une thérapie de couple.»
Sa déclaration a néanmoins suscité une vague de critiques. Des républicains modérés comme Mitt Romney, Liz Cheney ou encore le gouverneur de l’Utah Spencer Cox, qui, dès 2023, avait fustigé la rhétorique «destructive» et dangereuse de Taylor Greene:
«Cette rhétorique est destructrice, erronée et, honnêtement, diabolique. Nous n’avons pas besoin de divorcer, nous avons besoin d’une thérapie de couple.»
Après l’assassinat de Charlie Kirk en Utah, le gouverneur Spencer Cox a renouvelé son appel à l’unité, invitant les Américains à emprunter une «autre voie» pour dépasser la haine politique, à trouver une «sortie de route» pour sortir de l’hostilité croissante, et a dénoncé le rôle toxique des réseaux sociaux, qu’il a qualifiés de «cancer de notre société».
Une autre solution
«Il nous faut trouver une autre solution. Nous devons trouver une issue à cette hostilité croissante», a déclaré Cox dans ses nombreuses interventions depuis l’assassinat de Kirk, en insistant également sur l’effet dévastateur des réseaux sociaux dans la diffusion de la haine:
«Les réseaux sociaux sont devenus, à bien des égards, un cancer pour notre société.»

L’assassinat de Charlie Kirk accentue l’image d’une Amérique enfermée dans une guerre culturelle sans fin.
Dans ce climat où la droite radicalise son discours et où la gauche dénonce une instrumentalisation cynique, la proposition de Marjorie Taylor Greene d’un «divorce national» apparaît comme le prolongement extrême de ces fractures, nourrie par une atmosphère de deuil, de colère et de méfiance généralisée.
Utah Governor Spencer Cox calls on Americans to « choose a different path » amid political violence.
Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.